vendredi, juillet 16, 2004
Je suis de mauvaise humeur.
Je dis « je suis de mauvaise humeur »
Alors je prends la soupière sur la tête car il est normal de punir celle-celui qui est de mauvaise humeur, lui montrer qu’il n’a pas le droit, que c’est une erreur, qu’il-elle est en tort, à fuir, à ignorer, à mépriser, à vomir, à détester.
Les lendemains ne chantent plus sous le masque d’argile, sous la terre infertile, comme dirait le poète, plus rien ne reste à faire et du désespoir froid il ne reste en pâture que des glaires fumigènes.
J’ai fait un retour express, j’ai couru vers l’homme que j’aime ou crois aimer ou aimais ou aimerai comment savoir dans quel sens va l’histoire ? mais l’atterrissage n’a jamais de douceur sans parachute, et on fait forcément chier les autres quand on se hait sans concession.
la mort ! cria le cheval fougueux. malgré le courage de son maître, qu'il devait soutenir tout au long des combats, il lui arrivait de renâcler.
mais ce jour-là, il ne lui restait que peu d'espoir.
il avança.
Je dis « je suis de mauvaise humeur »
Alors je prends la soupière sur la tête car il est normal de punir celle-celui qui est de mauvaise humeur, lui montrer qu’il n’a pas le droit, que c’est une erreur, qu’il-elle est en tort, à fuir, à ignorer, à mépriser, à vomir, à détester.
Les lendemains ne chantent plus sous le masque d’argile, sous la terre infertile, comme dirait le poète, plus rien ne reste à faire et du désespoir froid il ne reste en pâture que des glaires fumigènes.
J’ai fait un retour express, j’ai couru vers l’homme que j’aime ou crois aimer ou aimais ou aimerai comment savoir dans quel sens va l’histoire ? mais l’atterrissage n’a jamais de douceur sans parachute, et on fait forcément chier les autres quand on se hait sans concession.
la mort ! cria le cheval fougueux. malgré le courage de son maître, qu'il devait soutenir tout au long des combats, il lui arrivait de renâcler.
mais ce jour-là, il ne lui restait que peu d'espoir.
il avança.
jeudi, juillet 15, 2004
le petit 'p' du président.
j'ai regardé un menteur en chantant "ah ça ira ça ira ça ira".
j'ai regardé le lâche en me demandant quand le Peuple comprendra que la lutte des classes n'est qu'une théorie parmis les autres
mais que finalement elle ne marche pas mal
et même mérite une considération occasionnelle si ce n'est régulière, un peu de ce respect qu'elle n'a tristement connu qu'à travers un amour irraisonné et dévastateur.
j'ai regardé le dictateur qui change les règles qui le dérangent ... personnellement.
et qui rappelle qui est le chef, pour qui vous avez voté, qui tient la laisse qui nous lie tous, qui nous équarit.
les rêves de nos ancêtres sont au fond du puits, trois tonnes d'ordures éteignent les feux naissants.
et la télévision
nous permet de voir loin.
une légère hâte : vivre un peu de mouvement de la société étouffée, que les mots soient dis au grand air et que chacun me montre que j'ai tort, ou alors
un pessimisme sans fin guetterait mes vieux jours
j'ai regardé un menteur en chantant "ah ça ira ça ira ça ira".
j'ai regardé le lâche en me demandant quand le Peuple comprendra que la lutte des classes n'est qu'une théorie parmis les autres
mais que finalement elle ne marche pas mal
et même mérite une considération occasionnelle si ce n'est régulière, un peu de ce respect qu'elle n'a tristement connu qu'à travers un amour irraisonné et dévastateur.
j'ai regardé le dictateur qui change les règles qui le dérangent ... personnellement.
et qui rappelle qui est le chef, pour qui vous avez voté, qui tient la laisse qui nous lie tous, qui nous équarit.
les rêves de nos ancêtres sont au fond du puits, trois tonnes d'ordures éteignent les feux naissants.
et la télévision
nous permet de voir loin.
une légère hâte : vivre un peu de mouvement de la société étouffée, que les mots soient dis au grand air et que chacun me montre que j'ai tort, ou alors
un pessimisme sans fin guetterait mes vieux jours
