dimanche, décembre 05, 2004
bon, visiblement ce que j'ecris fait chier tout le monde, la quotidiennete emmerde et vous avez bien raison.
alors on va voir si j'ai encore la flamme, parce que les feed-backs negatifs quand on est a l'autre bout de la terre, je pense qu'on se rend pas bien compte de ce que ca fait. c'est pas mal aussi d'etre a la maison et pouvoir parler a d'autres personnes qu'a des inconnus en entendant deux minutes de sa langue natale par jour en moyenne... et en comprenant dix minutes.
ca fait juste que je vais arreter de penser, c'est tout. donc ce sera encore moins interessant.
si je pense, je pense que ce que je fais est nul, donc c'est pas tres agreable.
alors les cours de calligraphie, c'est super, puisqu'on a encore l'impression d'avoir deux ans, il faut tourner 160 fois le petit baton d'encre pour avoir un peu d'encre au fond de sa pierre et on arrete le cours pour aller regarder les feuilles d'erable rouge et toutes petites (parce qu'il faut bien expliquer que pour nous les feuilles sont motto ooki - les details ca plait). bien sur on nous offre le the et les gateaux delicats, et on insiste pour nous faire payer 50 yen pour les feuilles de calligraphie (rappel, ca fait 40 centimes d'euros). ils ont garde ma plus belle calligraphie pour l'accrocher. ca tombe bien parce qu'en deux heures, j'ai fini par etre capable de faire entre mon nom en kanji et mon mot (aikido, comme c'est original), sur un papier A4. par contre, le mot penchait dangereusement de droite a gauche vers le bas, un peu ridicule encore. mais comme j'ai fait plein de progres entre le debut et la fin du cours, ca a fait plaisir a tout le monde. c'est l'abnegation qui est importante, le reste tout le monde s'en fout. ils ont insiste pour me garder pour le cours de japonais apres, je sais pas si je dois le prendre bien ou pas. je voulais pas.
ayant oublie mes papiers a la maison, j'ai oublie ce que veut dire ju li e tte rou chi e en kanji, mais on imagine bien qu'il y a plein d'aventures, je raconterai ca plus tard.
les temples, c'est beau, ca sent l'encens et les portes en bois sont majestueuses, les japonais en week-end donnent l'impression de n'avoir aucun rapport culturel avec ceux qui ont concus ces lieux merveilleux, produisent les tissus qui sont vendus en abondance autour des temples, ou fabriquent les gateaux beaux et bons, vu qu'ils ont l'air de gros beaufs. mais il faut savoir qu'a tout moment, un japonais sait etre passionne et faire de belles choses. tous, malgre leur air de rien du tout. et oui, grande lecon d'humanite.
y'en a pas d'autre, parce qu'a deux ans, on comprend pas grand chose, voyez ?
alors on va voir si j'ai encore la flamme, parce que les feed-backs negatifs quand on est a l'autre bout de la terre, je pense qu'on se rend pas bien compte de ce que ca fait. c'est pas mal aussi d'etre a la maison et pouvoir parler a d'autres personnes qu'a des inconnus en entendant deux minutes de sa langue natale par jour en moyenne... et en comprenant dix minutes.
ca fait juste que je vais arreter de penser, c'est tout. donc ce sera encore moins interessant.
si je pense, je pense que ce que je fais est nul, donc c'est pas tres agreable.
alors les cours de calligraphie, c'est super, puisqu'on a encore l'impression d'avoir deux ans, il faut tourner 160 fois le petit baton d'encre pour avoir un peu d'encre au fond de sa pierre et on arrete le cours pour aller regarder les feuilles d'erable rouge et toutes petites (parce qu'il faut bien expliquer que pour nous les feuilles sont motto ooki - les details ca plait). bien sur on nous offre le the et les gateaux delicats, et on insiste pour nous faire payer 50 yen pour les feuilles de calligraphie (rappel, ca fait 40 centimes d'euros). ils ont garde ma plus belle calligraphie pour l'accrocher. ca tombe bien parce qu'en deux heures, j'ai fini par etre capable de faire entre mon nom en kanji et mon mot (aikido, comme c'est original), sur un papier A4. par contre, le mot penchait dangereusement de droite a gauche vers le bas, un peu ridicule encore. mais comme j'ai fait plein de progres entre le debut et la fin du cours, ca a fait plaisir a tout le monde. c'est l'abnegation qui est importante, le reste tout le monde s'en fout. ils ont insiste pour me garder pour le cours de japonais apres, je sais pas si je dois le prendre bien ou pas. je voulais pas.
ayant oublie mes papiers a la maison, j'ai oublie ce que veut dire ju li e tte rou chi e en kanji, mais on imagine bien qu'il y a plein d'aventures, je raconterai ca plus tard.
les temples, c'est beau, ca sent l'encens et les portes en bois sont majestueuses, les japonais en week-end donnent l'impression de n'avoir aucun rapport culturel avec ceux qui ont concus ces lieux merveilleux, produisent les tissus qui sont vendus en abondance autour des temples, ou fabriquent les gateaux beaux et bons, vu qu'ils ont l'air de gros beaufs. mais il faut savoir qu'a tout moment, un japonais sait etre passionne et faire de belles choses. tous, malgre leur air de rien du tout. et oui, grande lecon d'humanite.
y'en a pas d'autre, parce qu'a deux ans, on comprend pas grand chose, voyez ?
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