lundi, janvier 03, 2005
des faits
parce que les meditations c'est bien, mais des faits
dans la rue, ils ont encore accrochee dans le dos cette jolie fleche que je soupconne d'etre une fleche pour tuer l'annee finie (mais je peux bien sur etre dans le faux). c'etait une fleche qui se vendait beaucoup dans les temples-kermesses du premier, celles ou j'ai fui les odeurs de saucisses grillees et de beignet de calamards graisseux, la voix en boucle d'une jeune femme qui voulait vendre je ne sais quoi. j'avais lu, souvenez-vous, qu'il ne faut pas faire de feu pour faire la cuisine pendant les trois premiers jours, precepte que je suis avec attention (je veux mettre les dieux de mon cote, j'ai prie pour que mon pere prenne sa retraite a la fin de l'annee et on verra qui des dieux ou de la betise humaine gagne sur cette joute-la). or, je constate que des le premier de l'an, les stands a viandes-poissons-tofu-beignets grillent a gogo. et au milieu des lieux de culte de surcroit. je suis verte.
il parait qu'hier une jeune femme venait faire golong golong clap clap avec ses protege oreilles en mains de mickey et ses gants gigantesque idem.
hier nuit, le seul evenement notable de la soiree est quand un jeune homme s'est retrouve scotche a terre, extrement bourre ou avec d'autres substances dans le sang, impossible a dire. il avait les jambes qui depassaient sur la piste de danse et ce ne me paraissait pas tres charitable de le laisser comater en ce lieu-la. je me suis donc penchee pour le rasserener et peut-etre le transporter ailleurs, puisqu'il avait un physique transportable, un peu comme guillaume. car mon ami guillaume qui est assez normal ici, n'est pas gras. la masse de son tissu adipeux doit etre equivalent a celle d'un chihuahua a l'aube de la puberte (c'est le moment ou les chihuahuas stockent un peu sur les flancs avant de faire leur poussee en taille). c'est dire que je me sens capable de bouger un male de cette corpulence. donc, je commence a tenter de bouger le jeune homme, et la, son ami m'arrete, genre pas content. un autre debarque pour surveiller la scene. on ne laisse pas une fille s'occuper de notre copain bourre, surtout pas une gaijin. je me dis que bon ca va ils vont s'en occuper. ben pas du tout, apres m'avoir poussee, le copain s'en va. comme les genoux du type etaient toujours a deux doigts de se faire eclater par les danseurs imbibes, je retourne a la charge pour l'emmener au fond de la salle. tout d'abord il resiste, ultra tendu, alors je lui parle un peu doucement et je lui frotte le dos, je lui prends les mains, il se detend largement et il arrete de faire le gogol qui veut rester planter la, presque pret a se laisser guider. ses copains reviennent alors avec un air pas content du tout, m'ecartent de nouveau et comprennent qu'il faut regler le probleme, le malmene un peu, j'arrete de regarder par politesse locale et quelques instants plus tard il n'est plus la. je doute d'une methode douce.
et je comprends de mieux en mieux pourquoi j'ai eu trois felicitations de gentillesse parce que je m'etais occupee de guillaume l'autre fois. parce qu'ici, t'es comateux, tu creves, voila. c'est trop cool.
dans la rue, ils ont encore accrochee dans le dos cette jolie fleche que je soupconne d'etre une fleche pour tuer l'annee finie (mais je peux bien sur etre dans le faux). c'etait une fleche qui se vendait beaucoup dans les temples-kermesses du premier, celles ou j'ai fui les odeurs de saucisses grillees et de beignet de calamards graisseux, la voix en boucle d'une jeune femme qui voulait vendre je ne sais quoi. j'avais lu, souvenez-vous, qu'il ne faut pas faire de feu pour faire la cuisine pendant les trois premiers jours, precepte que je suis avec attention (je veux mettre les dieux de mon cote, j'ai prie pour que mon pere prenne sa retraite a la fin de l'annee et on verra qui des dieux ou de la betise humaine gagne sur cette joute-la). or, je constate que des le premier de l'an, les stands a viandes-poissons-tofu-beignets grillent a gogo. et au milieu des lieux de culte de surcroit. je suis verte.
il parait qu'hier une jeune femme venait faire golong golong clap clap avec ses protege oreilles en mains de mickey et ses gants gigantesque idem.
hier nuit, le seul evenement notable de la soiree est quand un jeune homme s'est retrouve scotche a terre, extrement bourre ou avec d'autres substances dans le sang, impossible a dire. il avait les jambes qui depassaient sur la piste de danse et ce ne me paraissait pas tres charitable de le laisser comater en ce lieu-la. je me suis donc penchee pour le rasserener et peut-etre le transporter ailleurs, puisqu'il avait un physique transportable, un peu comme guillaume. car mon ami guillaume qui est assez normal ici, n'est pas gras. la masse de son tissu adipeux doit etre equivalent a celle d'un chihuahua a l'aube de la puberte (c'est le moment ou les chihuahuas stockent un peu sur les flancs avant de faire leur poussee en taille). c'est dire que je me sens capable de bouger un male de cette corpulence. donc, je commence a tenter de bouger le jeune homme, et la, son ami m'arrete, genre pas content. un autre debarque pour surveiller la scene. on ne laisse pas une fille s'occuper de notre copain bourre, surtout pas une gaijin. je me dis que bon ca va ils vont s'en occuper. ben pas du tout, apres m'avoir poussee, le copain s'en va. comme les genoux du type etaient toujours a deux doigts de se faire eclater par les danseurs imbibes, je retourne a la charge pour l'emmener au fond de la salle. tout d'abord il resiste, ultra tendu, alors je lui parle un peu doucement et je lui frotte le dos, je lui prends les mains, il se detend largement et il arrete de faire le gogol qui veut rester planter la, presque pret a se laisser guider. ses copains reviennent alors avec un air pas content du tout, m'ecartent de nouveau et comprennent qu'il faut regler le probleme, le malmene un peu, j'arrete de regarder par politesse locale et quelques instants plus tard il n'est plus la. je doute d'une methode douce.
et je comprends de mieux en mieux pourquoi j'ai eu trois felicitations de gentillesse parce que je m'etais occupee de guillaume l'autre fois. parce qu'ici, t'es comateux, tu creves, voila. c'est trop cool.
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