samedi, janvier 22, 2005
regardez
on appelle ca workoholic. juliette vient a la fac taper son blog.
il parait que c'est bien d'aller au bout d'une tache qu'on s'est assignee.
alors hier teuf teuf. avec guillaume. nous avons eu l'occasion de passer dans une de ces rues ou je me sens soudain petit lapin et les loups qui regardent (peep show, sex shop,...) - soit on est regardee avec envie par des clients qui passent, soit avec agresivite par les portiers qui veulent defendre leur bizness. comme c'est agreable.
apres on a trouve collage, ou on est arrive a l'heure car ici les concerts commencent a l'heure. a 22 heures, donc, nous y etions, et le concert commencait a l'heure mais a 26h (ici c'est comme ca qu'on dit deux heures du matin en continuation de la nuit). en fait on est partis juste quand les funky fellows debutaient, apres que j'ai fait copine avec quelques pouffes vraiment horribles et avant que guillaume ne s'endorme.
aujourd'hui aikido ou bien sur je me suis fait mal en voulant accelerer un peu. car j'ai honte d'etre si mauvaise uke face a tous ces gens dynamiques et brillants, et moi toujours un espece de poids qui se traine et avec qui la prof va tout doucement, ne fais pas joujou, bref le truc dans un coin qui ne sait pas donner assez d'energie. je sais, fau pas se dire ca, mais qu'y faire quand on n'est jamais uke ? ca rend triste de pas savoir se faire d'amis sur un tatami.
et puis apres, cours de japonais ou le prof commence a se lacher en racontant qu'il a ete choque par le moulin rouge ou il y a des filles topless, des suedoises, et des seins gros oh lala, mais il etait la par hasard car c'etait un voyage de travail, comme le hasard ou une fille de rue l'a invite a monter oh lala. bref, ca le fait rire, il n'a pas l'air d'etre tres decoince dans la vie. il commence a etre un peu apprivoise, visiblement, mais je le plains un peu d'etre si trouillard dans le monde.
je sens bien que je peux le faire fuir en m'enervant un peu.
c'est vraiment si etrange.
il semble que le cadeau a 10000 yen soit tout a fait normal. "you are his guest". selon le statut ca peut monter haut. et je suis associate professor, equivalent on dira, en visite a l'universite de kyoto. ici, c'est haut dans la hierarchie sociale oooo la la...
comme je manque de curiosite et qu'il y a peu de chance que le melon soit bon, je vais l'offrir au responsable de mon immeuble, demain. ca lui fera surement plaisir. il fera alors partie des cadeaux de type "redistribution de chose qu'on utilise pas, qu'on a en trop" classifie ainsi dans le superbe livre d'ethnologie que j'ai trouve sur le sujet.
aaahahhhhh l'ethnologie... ca permet de ne pas avoir honte de refiler un cadeau qu'on a recu et qu'on n'aime pas.
je suis incapable de le manger de toute facon, l'idee me terrorise.
10 000 yen, 15 000 en magasin, au moins.
je reve.
le fait qu'il ne soit pas bon mais beau me fait le comparer a une sorte de sculpture naturelle, on selectionne les especes pour obtenir un certain type de dessin sur un fruit, qu'on fait pousser en hiver au japon, sous serre (mamamia !!! que je dis, comme plein de fraises, de tomates, mais encore plus intensif que chez les hollandais je crois). CE dessin est la specialite de CE producteur de melon. et en gros, c'est de la flotte. bref, c'est pas du tout le meme concept que chez nous (3 pour 2 euros pour des melons delicieux en pleine saison).
enfin, apres il y a eu les rencontres francophones scientifiques du kansai avec jonglage entre de la biologie microscopiques ou on regarde la reaction de molecules a divers produits en les tripatouillant discretement avec des electrodes (bon, moi je trouvais ca mignon mais j'ai pas compris la question scientifique recente, tout cela me semblait avoir deja quelques annees), un philosophe ou tant que tel, pas super convaincant, et yola qui parlait archi avec un bel expose hyper clair sur monsieur raymond l'architecte et ses diverses inspirations de prague a new york et tokyo. mais les filles c'est toujours mieux. s'pas ?
et puis a ce moment, on a bu, j'ai fait un copain japonais qui veut parler francais et aime le no (theatre pas loin de chez moi, je voulais y aller, il voulais quelqu'un pour y aller et a l'air super motive pour expliquer) et a fait partie d'un des certainement nombreux fan clubs de tezuka, a meme ecrit dans un magasine de critique du travail de tetsuka (car la specialisation c'est important, si si) et m'a explique deja un peu les differents contextes de parution des bouquins, tout ca... trop top.
pour les ignares
finalement, j'ai commence a brancher des mecs car il nous (guillaume le seul mec cool qui sorte vraiment tout le temps pour les chouettes soirees et moi) faut des amis sur osaka pour les soirs de teufs dans les boites de la grande ville (les trains finissent un peu apres minuit et des fois on ne tient pas toute la nuit), et l'un d'eux s'est revele etre jonathan, un petit thesard du lirmm que j'avais croise dans le train et avec qui j'avais discute une heure il y a quelques annees. je l'ai pas reconnu, lui a reconnu mon nom. des fois, on peut se dire que quand Dieu n'est pas en greve, il fait des choses droles.
ceci dit, maintenant que la maladie s'est evaporee, la preparation du seminaire de recherche du labo devient une priorite....
et je dors des fois ? ben non, pourquoi faire ?
ici aussi, j'entends les chats en train de hurler leurs histoires de fesses. la nuit, meme, l'hiver, sont-ils motives !
il parait que c'est bien d'aller au bout d'une tache qu'on s'est assignee.
alors hier teuf teuf. avec guillaume. nous avons eu l'occasion de passer dans une de ces rues ou je me sens soudain petit lapin et les loups qui regardent (peep show, sex shop,...) - soit on est regardee avec envie par des clients qui passent, soit avec agresivite par les portiers qui veulent defendre leur bizness. comme c'est agreable.
apres on a trouve collage, ou on est arrive a l'heure car ici les concerts commencent a l'heure. a 22 heures, donc, nous y etions, et le concert commencait a l'heure mais a 26h (ici c'est comme ca qu'on dit deux heures du matin en continuation de la nuit). en fait on est partis juste quand les funky fellows debutaient, apres que j'ai fait copine avec quelques pouffes vraiment horribles et avant que guillaume ne s'endorme.
aujourd'hui aikido ou bien sur je me suis fait mal en voulant accelerer un peu. car j'ai honte d'etre si mauvaise uke face a tous ces gens dynamiques et brillants, et moi toujours un espece de poids qui se traine et avec qui la prof va tout doucement, ne fais pas joujou, bref le truc dans un coin qui ne sait pas donner assez d'energie. je sais, fau pas se dire ca, mais qu'y faire quand on n'est jamais uke ? ca rend triste de pas savoir se faire d'amis sur un tatami.
et puis apres, cours de japonais ou le prof commence a se lacher en racontant qu'il a ete choque par le moulin rouge ou il y a des filles topless, des suedoises, et des seins gros oh lala, mais il etait la par hasard car c'etait un voyage de travail, comme le hasard ou une fille de rue l'a invite a monter oh lala. bref, ca le fait rire, il n'a pas l'air d'etre tres decoince dans la vie. il commence a etre un peu apprivoise, visiblement, mais je le plains un peu d'etre si trouillard dans le monde.
je sens bien que je peux le faire fuir en m'enervant un peu.
c'est vraiment si etrange.
il semble que le cadeau a 10000 yen soit tout a fait normal. "you are his guest". selon le statut ca peut monter haut. et je suis associate professor, equivalent on dira, en visite a l'universite de kyoto. ici, c'est haut dans la hierarchie sociale oooo la la...
comme je manque de curiosite et qu'il y a peu de chance que le melon soit bon, je vais l'offrir au responsable de mon immeuble, demain. ca lui fera surement plaisir. il fera alors partie des cadeaux de type "redistribution de chose qu'on utilise pas, qu'on a en trop" classifie ainsi dans le superbe livre d'ethnologie que j'ai trouve sur le sujet.
aaahahhhhh l'ethnologie... ca permet de ne pas avoir honte de refiler un cadeau qu'on a recu et qu'on n'aime pas.
je suis incapable de le manger de toute facon, l'idee me terrorise.
10 000 yen, 15 000 en magasin, au moins.
je reve.
le fait qu'il ne soit pas bon mais beau me fait le comparer a une sorte de sculpture naturelle, on selectionne les especes pour obtenir un certain type de dessin sur un fruit, qu'on fait pousser en hiver au japon, sous serre (mamamia !!! que je dis, comme plein de fraises, de tomates, mais encore plus intensif que chez les hollandais je crois). CE dessin est la specialite de CE producteur de melon. et en gros, c'est de la flotte. bref, c'est pas du tout le meme concept que chez nous (3 pour 2 euros pour des melons delicieux en pleine saison).
enfin, apres il y a eu les rencontres francophones scientifiques du kansai avec jonglage entre de la biologie microscopiques ou on regarde la reaction de molecules a divers produits en les tripatouillant discretement avec des electrodes (bon, moi je trouvais ca mignon mais j'ai pas compris la question scientifique recente, tout cela me semblait avoir deja quelques annees), un philosophe ou tant que tel, pas super convaincant, et yola qui parlait archi avec un bel expose hyper clair sur monsieur raymond l'architecte et ses diverses inspirations de prague a new york et tokyo. mais les filles c'est toujours mieux. s'pas ?
et puis a ce moment, on a bu, j'ai fait un copain japonais qui veut parler francais et aime le no (theatre pas loin de chez moi, je voulais y aller, il voulais quelqu'un pour y aller et a l'air super motive pour expliquer) et a fait partie d'un des certainement nombreux fan clubs de tezuka, a meme ecrit dans un magasine de critique du travail de tetsuka (car la specialisation c'est important, si si) et m'a explique deja un peu les differents contextes de parution des bouquins, tout ca... trop top.
pour les ignares
finalement, j'ai commence a brancher des mecs car il nous (guillaume le seul mec cool qui sorte vraiment tout le temps pour les chouettes soirees et moi) faut des amis sur osaka pour les soirs de teufs dans les boites de la grande ville (les trains finissent un peu apres minuit et des fois on ne tient pas toute la nuit), et l'un d'eux s'est revele etre jonathan, un petit thesard du lirmm que j'avais croise dans le train et avec qui j'avais discute une heure il y a quelques annees. je l'ai pas reconnu, lui a reconnu mon nom. des fois, on peut se dire que quand Dieu n'est pas en greve, il fait des choses droles.
ceci dit, maintenant que la maladie s'est evaporee, la preparation du seminaire de recherche du labo devient une priorite....
et je dors des fois ? ben non, pourquoi faire ?
ici aussi, j'entends les chats en train de hurler leurs histoires de fesses. la nuit, meme, l'hiver, sont-ils motives !
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