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jeudi, février 24, 2005

apple and vinegar candies 

je pense continuer a vous tenir au courant de ma decouverte des merdouilles japonaises. c'est si bon tout ca...
mais j'ai mange des bons sushi et y'a pas a dire, mais on ne fait pas mieux.
j'ai aussi decouvert que les tempura pouvaient etre bons et delicats, ce qui n'etait pas gagne.

je n'ai pas ecrit depuis deux, car j'etais a tokyo, la ville que si elle n'existait pas, il serait urgent de l'inventer. nicolas l'aikidoka qui ne peut pas pratiquer a cause d'une hernie discale, habite juste a cote du hombu dojo, ce qui en fait un ami interessant en plus d'etre gentil. il se trouve que c'est en plus a dix minutes a pieds de shinjuku, qui est le lieu le plus barre sur terre, je pense qu'il a eu le diplome. les tours immenses, les bars a putes et a entraineurs avec des photos sur les devantures pour selectionner celle ou celui qu'on veut. c'est tres cher ici d'avoir quelqu'un qui s'occupe de vous deux trois heures en faisant des compliments exquis. meme si le type a une petite moustache a la clark gabble, un visage poupon, une gueule de minet fade, que sais-je encore qui evoque le deplorable (j'ai surtout vu les photos de mecs, c'etait assez affligeant, que ce soit le look sur-travaille du male ou la photo aux couleurs passees tres annees 80).
a tokyo les gens sourient moins qu'a kyoto, et le train est plus gai dans le sens k>t que t>k. par contre, les gens sont habilles avec des fringues plus gaies, des vieux en orange ou des djeunz a cheveux fous, toujours plein de travailleurs qui ont les pantalons bouffants en bas et les chaussures a pouce de pied. du bruit, du mouvement, de la couleur qui clignote sur les tours. la nuit c'est presque effrayant.
j'ai visite le temple de la fecondite, ou le premier prunier etait en fleurs. il est un peu plus grand que la moyenne des temples tokyoites, mais toujours entoure de hautes tours et de routes surpeuplees qui gachent un peu les sensations templesques, voire le golong golong.
je decouvre qu'en fait les japonais crachent dans la rue, de facon tres reguliere, et tout autant a la capitale que dans mon petit village. aussi, j'ai ete temoin de mouchage. si si. ca se fait un peu dans un cadre plutot prive.
un grand nombre de tremblements de terre a tokyo, bien plus forts que ceux qu'on a ici. au moins cinq dans la matinee ou je suis restee immobile, et un le soir franchement impressionnant. une demi-minute a secouer. nicola rigole face a ca, et dit que parfois il voudrait bien en voir un vrai, histoire de savoir ce que c'est parce qu'il en a marre de ca secoue un peu tout le temps. je ne lui souhaite pas.

j'ai choisi de rester un jour de plus pour pratiquer au hombu. alors j'ai vu endo. (je devrais toujours dire endo sensei, mais je suis un peu nulle en etiquette). il allait bien, merci pour lui. je pense qu'il m'a reconnu vaguement, meme s'il m'a vu seulement deux fois sur le tapis a toulouse, parce qu'il est venu me regarder sous le nez genre kiceca? bien entendu, l'effet devastateur du regard du shihan qui impressionne a bien fonctionne pour atteindre a : la cafouille. devenir professionnelle de la cafouille, je m'y vois assez bien. on s'est de toute facon tous fait engueuler parce qu'on ne sait pas sentir les copains. le point drole de ses cours, c'est l'usage ideologique qu'il fait des uke. il chope d'abord des grades, qu'il met dans des situations incroyables et ridicules, a qui il fout des torgniolles, et qui n'arrivent a rien. puis il prend un petit debutant, et lui fait faire les plus gracieuses attaques qu'on ait vu sur les tatmis. je suppose que ce jeu peut etre lassant a la fin, dans son systematisme, mais il continue a me faire rire un peu quand les grades sont frimeurs.
son cours est toujours aussi passionnant et permet en outre d'avoir chaud pendant pas loin de 24 heures, ce qui est vraiment tres pratique en hiver (grace a la mise en marche d'un petit chauffage au ki, bien au centre). je me demande si l'option refroidissement existe pour l'ete. d'apres nicolas, non : les cours d'endo en ete font aussi chaud, ce qui les rend, a tokyo en aout, particulierement ereintants.
ensuite, apres un bon quatre-heure (oyatsu) je suis allee au cours de debutants, afin de ne pas trop m'epuiser et de profiter de la variete professorale. je comptais voir kuribayashi mais je suis tombee sur suzuki, un "simple" deshi m'a dit quelqu'un par la suite, mais tres beau. savoir compenser le manque d'experience par d'autres qualites est l'apanage des grands aikidoka. (beeepppp. je plaisante). tres gentil monsieur bien costaud. une ou deux rencontres vraiment interessantes parmi les petits jeunes plein d'enthousiasme. en particulier une fille avec qui on a super bosse sur ikio et qui avait l'air aussi contente que moi. je pense que c'etait ma meilleure rencontre de la journee, de loin.
finalement, cours avec miyamoto sensei, qui a des formes qui ne me seduisent pas du tout du tout, mais qui est tres tres doux quand il vient travailler ou montrer. j'apprecie particulierement qu'il soit non snob et vienne dire bonjour a une nouvelle, totalement inconnue, et qu'ils descendent tout a fait a mon micro-niveau pour montrer un point technique important la. mais ses ukes se font later la teute a toute force, ca fait peur.

comme je suis dans la periode site (mais il parait que d'aucun que j'ai signales ne marchent pas), voici des petits films dont l'un m'a fait bien rire (le dj) :
http://www.xs4all.nl/%7Elrvk/lejo/

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