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jeudi, février 03, 2005

je me suis mouchee.
arg.
maintenant, les etudiants doivent me prendre pour une grosse degueulasse (genre qui pete en public).
il faut renifler. renifler pour etre delicat et discret, distingue ou juste normal.
toujours et encore tout est delicat, j'en peux plus de tant de delicatesse. vais-je moi-meme devenir capable de ne pas tout salir et mal ranger tout le temps (pour l'instant c'est pas net comme apprentissage) ?

yoshida, toujours la fete et le peuple. j'avais pas les yeux en face des trous : les tentes sont surtout rouges et jaunes. le matin deja les stands tournent un peu les saucisses et la soupe aux nouilles. un petit jeu avec des objets dans l'eau qu'il faut apparemment attraper avec une petit canne a peche. mais ca se reveille dans le froid en s'etirant doucement, paquets de neige a peine fondue mais deja glissante qui decorent encore. la presence des plaques verglassees est incomprehensible : parfois sur une allee tres degagee, elles envahissent l'espace, parfois dans un petit coin sombre on marche sans risque. peut-etre est-ce la diligence relative des habitants, qui les font gratter ou negliger.
pres de la machine qui distribue des canettes chaudes dans la rue derriere l'universite, le tas de neige est toujours beaucoup plus long a fondre. l'energie n'est pas utilisee en pure perte. ils auraient du faire le bonhomme de neige de la fac pres de ce genre de machine du diable. sinon il risque de mourir vite.

hier. bataille de boules de niege a l'aikido. je n'ose pas participer. pourtant, l'espace dans l'entree de la salle des sports est superbe, des escaliers et des recoins : ceux qui sont en terrain ouvert ont beaucoup plus de munitions, les autres sont mieux proteges, on sent que la tactique et la technique peuvent cohabiter.

aujourd'hui. travail. tiens, je tombe sur un chercheur de la fac d'agriculture qui se pose les memes questions que moi. mais en chine. il est gentil et visiblement aussi content de me rencontrer que moi lui.
les facs japonaises sont si poussiereuses. les associate professor qui manquent d'ambition ont des pantalons encore plus troues que nos chercheurs fous. par contre, ils ont des moyens pour acheter ordinateur et livres. apparemment, un chercheur japonais lit 60% du temps, discute 30% du temps avec les collegues (important et valorise), ecrit 10% du temps. pour les economistes.
poussiere, immersion dans le monde ecrit. c'est quand meme un bien bel endroit pour la recherche.

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