dimanche, avril 17, 2005
la gentillesse au fond des yeux
malgre ma haine contemporaine de tout ce qui parle et pense (situation normale selon la phase de la lune), je constate que les amis de marie sont des gens vraiment gentils. mon refus de communiquer presque vole en eclat a leur contact. ils ont tous fait langues o et me rappellent donc par leur existence l'incompetence qui me pese le plus en ce moment. peut-etre est-ce finalement une mauvaise idee que d'aller dans un pays etranger et voir s'agiter des bouches dont on reve de saisir le mouvement. surtout on voudrait soi-meme participer a des interactions banales ou belles, mais meme pour demander l'heure, on fait pitie. les sakura ecrases au sol participent un peu au sentiment de molesse absurde. pourtant le travail se trouve en tonne sur un bureau mal range, et les etats d'ame sont inutiles.
manu de l'aikido habite sous une ligne de shinkansen, l'ai-je dit ? il dit qu'on s'habitue. elodie confirme pour avoir travaille plusieurs mois sous le metro londonien. en ce moment, il doit penser a rediger sa these en japonais, et on le verra moins sur le tatami, ce qui m'attriste doucement. quand on dechiffre par bribe les personnalites des autres, il arrive qu'on ne soit jamais mecontent ou decu pendant de longs moments. c'est agreable. parce que finalement, ceux en qui avoir confiance, ou qui feront confiance, sur qui compter, qui compteront sur, qui constituent un univers stable et reciproquement, dans des domaines connus : comptez-les.
encore maintenant je ne peux pas me faire a l'idee qu'il ne faut ni s'engager ni se reposer.
manu de l'aikido habite sous une ligne de shinkansen, l'ai-je dit ? il dit qu'on s'habitue. elodie confirme pour avoir travaille plusieurs mois sous le metro londonien. en ce moment, il doit penser a rediger sa these en japonais, et on le verra moins sur le tatami, ce qui m'attriste doucement. quand on dechiffre par bribe les personnalites des autres, il arrive qu'on ne soit jamais mecontent ou decu pendant de longs moments. c'est agreable. parce que finalement, ceux en qui avoir confiance, ou qui feront confiance, sur qui compter, qui compteront sur, qui constituent un univers stable et reciproquement, dans des domaines connus : comptez-les.
encore maintenant je ne peux pas me faire a l'idee qu'il ne faut ni s'engager ni se reposer.
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