<$BlogRSDURL$>

lundi, avril 04, 2005

la paresse des arbres 

les cerisiers sont sortis de leur torpeur. torpeur justifiée par le mauvais temps, pauvres petis êtres qui ont besoin de chaleur pour s'épanouir. ils sortent roses et blancs. gros et petits bouquets resplendissants. les photographes sont de sortie, appareils sophistiqués à la main, sur le ventre, au sol, sur pied. ce week-end, il y aura au moins un ohanami où l'on boit et danse sous les fleurs (au moment du mankai, le plein épanouissement), peut-être deux, et une danse de geisha spéciale.
un site qui semble légèrement surréaliste http://www.asij.ac.jp/elementary/japan/hanami/hanami.htm
ensuite, le moment le plus important est la chute des fleurs, en tourbillon ou tempête. c'est un moment masculin. comme un samourai qui fait seppuku.
http://www.euronet.nl/~rja/Hanami/
un important monsieur samouraï dont le nom s'est perdu au fond de ma mémoire avait un tatouage de sakurano fubuki, tempête de fleurs de cerisier, sur le dos.
le bar de protection du mur de la fac est toujours ouvert. toujours les activistes sont présents en haut de leur échaffaudage pour empêcher la destruction. guillaume a vu, il y a quelques jours, le facteur livrant les lettres dans leur petite boîte rouge, le jeune homme qui descend chercher la lettre, la remonte, l'ouvre et la lit avec son amie. (j'hésite à utiliser le mot surréaliste deux fois dans la même page).
y a-t-il un jour sans fête dans ce pays ? aujourd'hui c'est l'accueil des nouveaux à la fac, joueurs de guitare et stand de bouffe. tout est prétexte à manger. tout est prétexte à se rencontrer. c'est toujours plus difficile sans parler.

Comments: Enregistrer un commentaire

This page is powered by Blogger. Isn't yours?