dimanche, mai 15, 2005
aoi matsuri
ce matin promenade au milieu de la foule nippone un peu tassee (et decoree de blondinet plus caucasiens). il y a encore une ceremonie quelconque, et encore le peuple s'egaye en suivant des jolis costumes. aujourd'hui les fetes aux relents d'empire stagnant me debectent, la fete de jeanne d'arc vient hanter mes souvenirs et je suis triste qu'entre ca et la tele, l'humanite hesite a passer ses journees. c'est mon quart d'heure d'intolerance, ou le folklore me semble abject et reproduction de mensonges sans nom, de silence sur la realite des rapports de force dans la societe (les riches et les bien informes sont bien installes et voient toute la ceremonie sans probleme, ici encore).
ici, kyoto, on decouvre ce que veut dire le froid. c'est hallucinant ce temps pourri qu'on a les amis. je passe de 20 a 35 a 20, ca calme assez sec.
je sais qu'on ne fait changer personne d'avis sur la constitution, mais je sais que je vote contre apres avoir lu du vendredi, mai 13, 2005, ou il est montre que les pays ne signeront meme pas le meme texte parce que la traduction est faite par des patachons. (pour le texte polonais, meme le systeme de vote est different !!!!!!!!!!).
la, quand meme, le fait qu'on nous prend pour des cons devient un peu trop evident....
hier dans l'avion, une vieille femme dont le nombre de rides, si nous fonctionnons comme les arbres, lui donnait environ 2000 ans, lisait un journal d'investissement boursier. les gens ont-ils autre chose a faire en vieillissant que de donner encore plus d'argent a ceusses qui en ont deja trop, sans meme en tirer de profit (je me permets de penser qu'elle a moins besoin de thune qu'une bonne partie des jeunes que je croise au quotidien).
le vendredi soir, j'ai trouve le quartier recommande par guy t. ou les voitures sont absentes et ou l'on se sent comme "dans bangkok d'il y a 25 ans" dit-il. vu que j'y ai acheter une super mini jupe en jeans, je doute que ce soit reellement comme il y a 25 ans, mais pour la zone sans voiture, c'est merveilleux. j'ai trouve des temples sans en connaitre le nom et vu l'ancienne maison du roi je pense. c'etait la fin d'un marche et le jour partait, le vent commencait a souffler et des clochettes se faisaient entendre depuis l'interieur du temple. il parait que dans ce coin, on peut acheter des animaux de l'eau et les rejeter a la riviere pour faire une bonne action. ce qui permet aux enfants de plonger, recuperer les animaux et les revendre apres, deuxieme bonne action. une vieille edentee m'a souri, un vieux pas tout frais non plus ajustait un grand parka et m'a designe un gros nuage sombre qui ressortait encore legerement sur un ciel de nuit, venu de l'est je pense. j'ai pris le chemin du retour malgre le plaisir d'etre en ce lieu a cet heure avec le vent qui chassait la chaleur etouffante et melangeait les odeurs d'arbres et de nourritures grillees. je suis repassee devant le theatre, devant mon gentil vendeur de durian, et suis arrivee a temps pour le dernier bateau. la pluie a commence a tomber. vraiment tomber, comme dans cette periode de debut de saison des pluies. le temps de traverser le ponton, six metres a dix metres, j'etais trempee comme une soupe et tremblante de froid. puis a commence le periple sur la riviere, pour remonter jusqu'au bts (metro aerien). un long voyage ou le conducteur et son copain ont verifie patiemment a chaque fois si quelqu'un voulait monter ou descendre avant de se garer, en sifflant a tout va, ou les arrets nets au milieu du fleuve pour eviter d'autres bateaux, souvent mal eclaires, etaient frequents et ou le son de pluie contre la bache rouge ne donnait pas envie de la soulever pour admirer le paysage des hotels de luxe ou se deroulaient concerts et receptions pour americaines decolorees. la violence de l'element est assez etourdissant et met dans un etat second. et frigorifie. sur le ponton je n'avancais pas bien vite a la montee ou la descente, car l'huile et l'essence moussaient glissamment, et l'apres-midi, au bord d'un canal, je m'etais viande la tronche comme rarement. un superbe vol plane ou je suis tombee a plat, sans dommage car je n'ai pas eu le temps de me crisper, et sur le dur, pas dans l'eau, ce qui m'a fait remercie les esprits en ce vendredi 13, et a fait rire les passants.
bilan sur bangkok : moi qui pensait sincerement ne pas aimer l'"asie", je suis de plus en plus seduite quand je mets les pieds dans les diverses contrees.
ici, kyoto, on decouvre ce que veut dire le froid. c'est hallucinant ce temps pourri qu'on a les amis. je passe de 20 a 35 a 20, ca calme assez sec.
je sais qu'on ne fait changer personne d'avis sur la constitution, mais je sais que je vote contre apres avoir lu
la, quand meme, le fait qu'on nous prend pour des cons devient un peu trop evident....
hier dans l'avion, une vieille femme dont le nombre de rides, si nous fonctionnons comme les arbres, lui donnait environ 2000 ans, lisait un journal d'investissement boursier. les gens ont-ils autre chose a faire en vieillissant que de donner encore plus d'argent a ceusses qui en ont deja trop, sans meme en tirer de profit (je me permets de penser qu'elle a moins besoin de thune qu'une bonne partie des jeunes que je croise au quotidien).
le vendredi soir, j'ai trouve le quartier recommande par guy t. ou les voitures sont absentes et ou l'on se sent comme "dans bangkok d'il y a 25 ans" dit-il. vu que j'y ai acheter une super mini jupe en jeans, je doute que ce soit reellement comme il y a 25 ans, mais pour la zone sans voiture, c'est merveilleux. j'ai trouve des temples sans en connaitre le nom et vu l'ancienne maison du roi je pense. c'etait la fin d'un marche et le jour partait, le vent commencait a souffler et des clochettes se faisaient entendre depuis l'interieur du temple. il parait que dans ce coin, on peut acheter des animaux de l'eau et les rejeter a la riviere pour faire une bonne action. ce qui permet aux enfants de plonger, recuperer les animaux et les revendre apres, deuxieme bonne action. une vieille edentee m'a souri, un vieux pas tout frais non plus ajustait un grand parka et m'a designe un gros nuage sombre qui ressortait encore legerement sur un ciel de nuit, venu de l'est je pense. j'ai pris le chemin du retour malgre le plaisir d'etre en ce lieu a cet heure avec le vent qui chassait la chaleur etouffante et melangeait les odeurs d'arbres et de nourritures grillees. je suis repassee devant le theatre, devant mon gentil vendeur de durian, et suis arrivee a temps pour le dernier bateau. la pluie a commence a tomber. vraiment tomber, comme dans cette periode de debut de saison des pluies. le temps de traverser le ponton, six metres a dix metres, j'etais trempee comme une soupe et tremblante de froid. puis a commence le periple sur la riviere, pour remonter jusqu'au bts (metro aerien). un long voyage ou le conducteur et son copain ont verifie patiemment a chaque fois si quelqu'un voulait monter ou descendre avant de se garer, en sifflant a tout va, ou les arrets nets au milieu du fleuve pour eviter d'autres bateaux, souvent mal eclaires, etaient frequents et ou le son de pluie contre la bache rouge ne donnait pas envie de la soulever pour admirer le paysage des hotels de luxe ou se deroulaient concerts et receptions pour americaines decolorees. la violence de l'element est assez etourdissant et met dans un etat second. et frigorifie. sur le ponton je n'avancais pas bien vite a la montee ou la descente, car l'huile et l'essence moussaient glissamment, et l'apres-midi, au bord d'un canal, je m'etais viande la tronche comme rarement. un superbe vol plane ou je suis tombee a plat, sans dommage car je n'ai pas eu le temps de me crisper, et sur le dur, pas dans l'eau, ce qui m'a fait remercie les esprits en ce vendredi 13, et a fait rire les passants.
bilan sur bangkok : moi qui pensait sincerement ne pas aimer l'"asie", je suis de plus en plus seduite quand je mets les pieds dans les diverses contrees.
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