lundi, mai 23, 2005
le blog et la censure
c'est vraiment fou, ca, on n'a meme pas le droit de mettre n'importe quoi sur le blog, on se fait engueuler par
- les amis qui trouvent qu'on dit des choses pas correctes/ polie/ ouvertes d'esprit (bon, a la limite, les amis, c'est important)
- des gens a qui on n'a rien demande, qui envoient des mails ambigus, et dont on se moque (bien qu'il soit mal de se moquer). or, recevoir un mail non desire est un evenement qui, convenons-en, provoque un courroux legitime.
dommage que l'info a la tele ne soit pas aussi bien surveillee, on verrait moins de conneries. mais je suis un peu genee qu'un blog ait une quelconque importance (et de 1) et que ca ait une importance pour des inconnus (et de 2)
les circonstances : j'avais pretendu qu'une demande de participation a un ouvrage collectif (tombee du ciel) etait une arnaque. ce n'en etait pas, le livre sort maintenant et je me fais taper sur les doigts. j'ai donc transforme le blog du 7 decembre, je m'excuse aussi parce que ce n'etait pas bien de supposer le pire, en ces temps ou deja la confiance est au plus bas entre les hommes. et c'est ainsi que le monde va mieux. (mon erreur etait d'avoir copie le mail recu en prime, je pense, et je comprends...on apprend, on apprend).
j'ai pour l'instant propose de faire de la pub. en reparation pour le prejudice moral, on dira. donc je deviens un media a part entiere.
mes reves de grandeur se realisent enfin !
j'apprends par guillaume, a l'occasion, que la loi sur la diffamation est un peu stricte en angleterre : genre macdonald peut attaquer des gens qui disent que la nourriture est pas bonne. quand meme !! ces anglais !!!
sinon, jolie fete hier soir pres de la fac, sur le terain vague alternatif des etudiants. (celui ou il y avait des boxes pour les reunions des clubs, qui avaient brule mysterieusement quand les etudiants et la fac etaient en bisbille). c'etait tres relaxant, plutot hippie dans l'ame (natural people dit la jeune femme qui m'a invitee). pas mal de gaijin pour une fois pour ecouter de la house teintee de rythmes latins et parfois africains. je croise deux djs que je connais, ce qui veut dire que je commence a etre integree chez les fetards (il y a tellement peu de teufs que je fais parie des reguliers, maintenant, c'est la premiere fois que j'atteinds ca dans une ville, vu ma frequence baaaaasse de sorties).
un petit enfant dans les 3-4 ans jouait dans la boue en remplissant un grand seau rouge, pied nu et petit short rouge, et comme il faisait une humidite frissonnante, ca me faisait froid de le regarder. mais lui il etait content. plein de jolies filles comme dans les fetes free en france avec des cheveux qui font des remontees improbables, des maquillages trop etranges qui font des yeux immenses, et treillis tee-shirt moulant qui va si bien aux jeunes. garcons crane rases-barbichette, bonnet (voire bonnet reagge)-barbichette, pour une fois j'en n'ai pas vu de super lookes. une grande europeenne a cheveux longs dansait en tournant, vaguement bourree ; son alter ego male a cheveux longs en tres bourre occupait la scene devant les djs en se tremoussant et, malgre les douces tentatives de retour au calme de la part des organisateurs, faisait mine de manger des pommes de pins en direct devant nous (avec grimaces).
a cette occasion j'ai rencontre un traducteur de manuels, anglais-japonais, qui parlait tres tres tres mal anglais.
aussi un homme qui dessinait. c'etait un tokyoite qui venait d'arriver a kyoto apres un periple de 9 jours a velo, durant lesquels il avait croque. dessins qui me rappellent un peu guibert-celui qui fait la guerre d'alan, quand il fait lui aussi ses carnets de croquis, promenades dans paris ou dans la campagne. je lui ai explique que ca plairait beaucoup, en france, un bouquin comme ca. il etait tout fier (c'etait tres chouette a mon gout, avec une succession d'elements assez varies). mais ce n'est pas son travail. il s'occupe d'handicapes (ca c'etait en anglais dans le texte).
tous les croquis etaient signes et indexes par date ou lieu, sauf un grand paysage qui datait seulement de 15h37 (la petite information, essentielle et solitaire, m'a fait rire). il avait aussi un portrait de lui au milieu, realise par un espagnol a velo, qui quant a lui faisait le voyage fukuoka-sapporo, autrement plus long pour ceux qui visualisent la carte (c'est total sud a total nord). je ne sais pas s'il dessinait aussi pendant sa promenade, mais le portrait etait tres reussi.
ces rencontres et la visite de l'apred-midi m'ont permis de reviser mes cours de japonais
demande de permission. mite mo ii desuka. (je peux regarder ?)
shashin o totte mo iidesuka. (les photos c'est ok ?)
combien de temps ? donogurai kakarimashitaka.
comment (moyen). tookyo ni jitensha de mo kaerimasuka. (iie, il est pas si fou (ou il a pas tant le temps), il prend le train pour le retour).
- les amis qui trouvent qu'on dit des choses pas correctes/ polie/ ouvertes d'esprit (bon, a la limite, les amis, c'est important)
- des gens a qui on n'a rien demande, qui envoient des mails ambigus, et dont on se moque (bien qu'il soit mal de se moquer). or, recevoir un mail non desire est un evenement qui, convenons-en, provoque un courroux legitime.
dommage que l'info a la tele ne soit pas aussi bien surveillee, on verrait moins de conneries. mais je suis un peu genee qu'un blog ait une quelconque importance (et de 1) et que ca ait une importance pour des inconnus (et de 2)
les circonstances : j'avais pretendu qu'une demande de participation a un ouvrage collectif (tombee du ciel) etait une arnaque. ce n'en etait pas, le livre sort maintenant et je me fais taper sur les doigts. j'ai donc transforme le blog du 7 decembre, je m'excuse aussi parce que ce n'etait pas bien de supposer le pire, en ces temps ou deja la confiance est au plus bas entre les hommes. et c'est ainsi que le monde va mieux. (mon erreur etait d'avoir copie le mail recu en prime, je pense, et je comprends...on apprend, on apprend).
j'ai pour l'instant propose de faire de la pub. en reparation pour le prejudice moral, on dira. donc je deviens un media a part entiere.
mes reves de grandeur se realisent enfin !
j'apprends par guillaume, a l'occasion, que la loi sur la diffamation est un peu stricte en angleterre : genre macdonald peut attaquer des gens qui disent que la nourriture est pas bonne. quand meme !! ces anglais !!!
sinon, jolie fete hier soir pres de la fac, sur le terain vague alternatif des etudiants. (celui ou il y avait des boxes pour les reunions des clubs, qui avaient brule mysterieusement quand les etudiants et la fac etaient en bisbille). c'etait tres relaxant, plutot hippie dans l'ame (natural people dit la jeune femme qui m'a invitee). pas mal de gaijin pour une fois pour ecouter de la house teintee de rythmes latins et parfois africains. je croise deux djs que je connais, ce qui veut dire que je commence a etre integree chez les fetards (il y a tellement peu de teufs que je fais parie des reguliers, maintenant, c'est la premiere fois que j'atteinds ca dans une ville, vu ma frequence baaaaasse de sorties).
un petit enfant dans les 3-4 ans jouait dans la boue en remplissant un grand seau rouge, pied nu et petit short rouge, et comme il faisait une humidite frissonnante, ca me faisait froid de le regarder. mais lui il etait content. plein de jolies filles comme dans les fetes free en france avec des cheveux qui font des remontees improbables, des maquillages trop etranges qui font des yeux immenses, et treillis tee-shirt moulant qui va si bien aux jeunes. garcons crane rases-barbichette, bonnet (voire bonnet reagge)-barbichette, pour une fois j'en n'ai pas vu de super lookes. une grande europeenne a cheveux longs dansait en tournant, vaguement bourree ; son alter ego male a cheveux longs en tres bourre occupait la scene devant les djs en se tremoussant et, malgre les douces tentatives de retour au calme de la part des organisateurs, faisait mine de manger des pommes de pins en direct devant nous (avec grimaces).
a cette occasion j'ai rencontre un traducteur de manuels, anglais-japonais, qui parlait tres tres tres mal anglais.
aussi un homme qui dessinait. c'etait un tokyoite qui venait d'arriver a kyoto apres un periple de 9 jours a velo, durant lesquels il avait croque. dessins qui me rappellent un peu guibert-celui qui fait la guerre d'alan, quand il fait lui aussi ses carnets de croquis, promenades dans paris ou dans la campagne. je lui ai explique que ca plairait beaucoup, en france, un bouquin comme ca. il etait tout fier (c'etait tres chouette a mon gout, avec une succession d'elements assez varies). mais ce n'est pas son travail. il s'occupe d'handicapes (ca c'etait en anglais dans le texte).
tous les croquis etaient signes et indexes par date ou lieu, sauf un grand paysage qui datait seulement de 15h37 (la petite information, essentielle et solitaire, m'a fait rire). il avait aussi un portrait de lui au milieu, realise par un espagnol a velo, qui quant a lui faisait le voyage fukuoka-sapporo, autrement plus long pour ceux qui visualisent la carte (c'est total sud a total nord). je ne sais pas s'il dessinait aussi pendant sa promenade, mais le portrait etait tres reussi.
ces rencontres et la visite de l'apred-midi m'ont permis de reviser mes cours de japonais
demande de permission. mite mo ii desuka. (je peux regarder ?)
shashin o totte mo iidesuka. (les photos c'est ok ?)
combien de temps ? donogurai kakarimashitaka.
comment (moyen). tookyo ni jitensha de mo kaerimasuka. (iie, il est pas si fou (ou il a pas tant le temps), il prend le train pour le retour).
Comments:
Enregistrer un commentaire