mardi, mai 17, 2005
Les temps changent
Il suffit d’un tout petit événement, une éraflure de la vie quotidienne, pour perdre un confort infini. Certainement que jamais plus je ne me laisserai bercer par la croyance en une humanité une et indivisible, ignorant la vilenie, marchant main dans la main vers une aube meilleure. Dorénavant, j’aurai un comportement de petite bourgeoise paranoïaque, fermant les yeux pour ne plus lire sur les visages cette fausse douceur de sirène, déniant à mes contemporains la capacité d’amour, me crispant dans un repli individualiste ; tout contact avec l’extérieur me semblera une agression potentielle.
Bref, j’attacherai systématiquement mon vélo.
Si c’est comme ça.
(Pinocchio a été volé – selon toutes hypothèses par un monstre froid et amer)
[manu de l'aikido a eu une aventure similaire et les policiers ont retrouve sa monture. six mois plus tard, tres loin de chez lui et il a du pedaler beaucoup au retour. une "dame" ni jeune ni punk ni beurrette avait commis le larcin. quelqu'un de tout gentil-normal. de kyoto. et la morale dans tout ca].
cafard en japonais se dit gokiburi et il existe de tres efficaces repulseurs, me dit-on.
on peut constater a ce niveau que mon quotidien est un peu entache de desagrements futiles. periode etrangement precedee d'ignobles cauchemards qui me font trembler au fond de mon lit, osant a peine respirer au reveil de peur de faire resurgir les fantomes. je lis donc le prix nobel jelinek, sublime et un peu sordide, et ca me distrait.
Bref, j’attacherai systématiquement mon vélo.
Si c’est comme ça.
(Pinocchio a été volé – selon toutes hypothèses par un monstre froid et amer)
[manu de l'aikido a eu une aventure similaire et les policiers ont retrouve sa monture. six mois plus tard, tres loin de chez lui et il a du pedaler beaucoup au retour. une "dame" ni jeune ni punk ni beurrette avait commis le larcin. quelqu'un de tout gentil-normal. de kyoto. et la morale dans tout ca].
cafard en japonais se dit gokiburi et il existe de tres efficaces repulseurs, me dit-on.
on peut constater a ce niveau que mon quotidien est un peu entache de desagrements futiles. periode etrangement precedee d'ignobles cauchemards qui me font trembler au fond de mon lit, osant a peine respirer au reveil de peur de faire resurgir les fantomes. je lis donc le prix nobel jelinek, sublime et un peu sordide, et ca me distrait.
Comments:
Enregistrer un commentaire