dimanche, juin 12, 2005
butoh (1)
le butoh m'avait impressionnee a manchester, me voila a tranq room pour un spectacle.
malheureusement, durement, agacamment, j'ai regarde, je n'ai rien senti. christina (car c'est son nom) a fait une choregraphie tres gaie, presque enfantine, qui ne m'a mais pas du tout du tout du tout touchee. presque du vide, sauf le desir d'ecrire un poeme. je la sentais plus proche de (mon image de) la danse contact. quand ken m'explique que le butoh est le cote sombre, qui doit exister pour que le cote clair de la vie marche au dessus (son image est celui des racines, necessaires aux feuilles), je comprends bien cette necessite. mais la je n'ai rien senti d'une necessite dans l'existence, seulement gestes et vacuite (et comme j'etais la seule, j'ai bien compris que mon coeur dormait).
puis la salle de spectacle de tranqroom (en haut) est devenue boite pour les 8 spectateurs qui restaient, apres un accueil mousseux, vin et bon pain - fromage. tres gai. mais le zazen appelle au matin.
le matin, il y avait eu tant de biere dans mon ventre la veille, qu'il gargouillait en permanence. j'etais devenue une grenouille qui repondait de l'interieur du temple a celles qui nous faisaient la serenade de dehors. je suppose que c'est un bon signe de detente stomachale. mais bien sur je ne l'ai pas vecu ainsi et la honte d'etre la seule gaijin et en plus de faire un bruit d'enfer (je pense que ca s'entendait un peu mes gargouillis, ou la croyance que j'en avais etait suffisante) ne m'a pas reellement mise en etat d'abandon et la crispation ne part pas si facilement. je suis pas vernie quand je vais dans le temple, ca se passe toujours mal dans ma tete. trop d'attente certainement. meme si je m'en fous quand meme pas mal, a force de me faire rappeler a l'ordre par mon ventre pendant vingt minutes, je devenait tomate.
bien sur j'ai rien compris au discours (sermon ?) mais cette fois-ci tout le monde m'a dit merci au revoir comment tu t'appelles ? c'etait sympa, quand meme, puisque le lieu est parfait et le pretre doux et classe.
yola dit que c'est tres difficile d'avoir des amis comme on connait, ici. l'ami est contextuel. la ou on pratique, on se rencontre, en dehors, on organise peu ensemble. il me semble qu'a l'aikido dans notre club l'atmosphere est un peu differente, mais je ne sais pas si bien si...
malheureusement, durement, agacamment, j'ai regarde, je n'ai rien senti. christina (car c'est son nom) a fait une choregraphie tres gaie, presque enfantine, qui ne m'a mais pas du tout du tout du tout touchee. presque du vide, sauf le desir d'ecrire un poeme. je la sentais plus proche de (mon image de) la danse contact. quand ken m'explique que le butoh est le cote sombre, qui doit exister pour que le cote clair de la vie marche au dessus (son image est celui des racines, necessaires aux feuilles), je comprends bien cette necessite. mais la je n'ai rien senti d'une necessite dans l'existence, seulement gestes et vacuite (et comme j'etais la seule, j'ai bien compris que mon coeur dormait).
puis la salle de spectacle de tranqroom (en haut) est devenue boite pour les 8 spectateurs qui restaient, apres un accueil mousseux, vin et bon pain - fromage. tres gai. mais le zazen appelle au matin.
le matin, il y avait eu tant de biere dans mon ventre la veille, qu'il gargouillait en permanence. j'etais devenue une grenouille qui repondait de l'interieur du temple a celles qui nous faisaient la serenade de dehors. je suppose que c'est un bon signe de detente stomachale. mais bien sur je ne l'ai pas vecu ainsi et la honte d'etre la seule gaijin et en plus de faire un bruit d'enfer (je pense que ca s'entendait un peu mes gargouillis, ou la croyance que j'en avais etait suffisante) ne m'a pas reellement mise en etat d'abandon et la crispation ne part pas si facilement. je suis pas vernie quand je vais dans le temple, ca se passe toujours mal dans ma tete. trop d'attente certainement. meme si je m'en fous quand meme pas mal, a force de me faire rappeler a l'ordre par mon ventre pendant vingt minutes, je devenait tomate.
bien sur j'ai rien compris au discours (sermon ?) mais cette fois-ci tout le monde m'a dit merci au revoir comment tu t'appelles ? c'etait sympa, quand meme, puisque le lieu est parfait et le pretre doux et classe.
yola dit que c'est tres difficile d'avoir des amis comme on connait, ici. l'ami est contextuel. la ou on pratique, on se rencontre, en dehors, on organise peu ensemble. il me semble qu'a l'aikido dans notre club l'atmosphere est un peu differente, mais je ne sais pas si bien si...
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