lundi, juin 06, 2005
concerts
dans un de mes temples sans nom car la faineantise laisse le guide touristique loin de mes yeux, un concert classique se repetait. inaccessibles derriere leur mur, les violons gricouillaient agreablement. puis les grenouilles qui vaguement claquetaient ont cesse leur intermittence pour prendre tout l'espace sonore. ils semblait qu'une armee entiere de batraciens venait d'atterrir pour se crier respectivement dessus, rencherissant jusqu'a ne plus pouvoir dire plus. le temps de deux claquements de bambous emplis d'eau, et tout etait fini, les oiseaux ont repris leurs piaillements discrets et le bruissement des arbres a enveloppe le son des violons. trois japonaises avaient par contre du mal a profiter et bavassaient sans sentir la brise du soir qui tombe (presence que l'on ressent facilement comme trouble-fete quand on est abandonne a un cadre et ses odeurs).
aux francais qui partent en france, je dis "ramenez du fromage". je finis par me croire obsedee.
aux francais qui partent en france, je dis "ramenez du fromage". je finis par me croire obsedee.
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