mardi, juin 21, 2005
la mort des poules
je vais etre peu charitable, mais j'ai la sensation d'avoir decouvert la profondeur de la betise des poules. c'est etrange car je pensais que "tuer l'animal que l'on mange aide a avoir plus de respect a son egard". d'un sens oui puisque mettre les mains dans la mort fraiche est troublant. d'un sens, regarder les poules venir dans les pieds de celui qui est en train de les attraper pour les saigner (plus precisement : au moment ou on tend la main, la poule s'en va, mais ses copines viennent regarder), les voir rester parfaitement passives tandis que leurs copines se font egorger a dix centimetres en battant de l'aile a la volee, ca fait bizarre. meme quand on la tient et qu'on coupe, pas de reaction, c'est au moment ou le sang a bien coule que la bete commence a reagir - reflexe pur.
c'est vraiment con.
la recette tant attendue (merci papa - j'ai oublie les echalottes et le persil, mais c'est pas si commun ici).
"Tu dégarnis au couteau le côté du cou sur quelques chose comme 2 à 3 cm2 et tu coupes une des artères qui envoie le sang au cerveau du poulet. Tu as prélablement préparé, dans une assiette plate, un mélange léger, salé et poivré d'échalottes et de persil finement découpés.
Le sang coule sur ton mélange et tu imprimes à l'assiette un mouvement pour en faciliter la bonne répartition.
Tu obtiens alors une galette rouge foncé qui durcit lorque le sang caille.
Tu graisses légèrement une poële, la rechauffes et y verses la galette désormais caillée. Quelques minutes de chaque côté et tu obtiens une sanquette, un régal que seuls quelques esthètes décadents savent encore apprécier."
noter que cette recette permet de voir que le poulet a un cerveau irrigue, ce que mes remarques precedentes auraient pu faire oublier.
la visite du marche au puces de toji vaut le coup puisqu'on y trouve kimono et obi pour 500 yen, hakama tres joli, casquette en filtre anti uv ridicule qui couvre le visage (un truc de vieilles que je me suis empressee d'ajouter a ma garde-robe pour frimer a marseille), mais il ne faut jamais y aller sous le soleil qui est (je le rappelle) meurtrier ici.
le japonais est desesperant mais un peu esperant aussi. je me rends compte seulement maintenant que tous ces cours sont parfaitement inutiles pour la vie courante durant les 4 premiers mois (ou on nous enseigne des formes polies que personne n'utilise et que par consequent on ne reconnait pas au quotidien). c'est une base pour la suite, mais qu'il faut attendre pour mettre en oeuvre.
c'est une fois de plus la betise de ceux qui n'ont pas commence avant contre laquelle je peste ici.
pour le tremblement de terre, c'etait un petit, mais c'est mon 4ieme etage dans un batiment un peu instable qui fait tout le sensationnel.
c'est vraiment con.
la recette tant attendue (merci papa - j'ai oublie les echalottes et le persil, mais c'est pas si commun ici).
"Tu dégarnis au couteau le côté du cou sur quelques chose comme 2 à 3 cm2 et tu coupes une des artères qui envoie le sang au cerveau du poulet. Tu as prélablement préparé, dans une assiette plate, un mélange léger, salé et poivré d'échalottes et de persil finement découpés.
Le sang coule sur ton mélange et tu imprimes à l'assiette un mouvement pour en faciliter la bonne répartition.
Tu obtiens alors une galette rouge foncé qui durcit lorque le sang caille.
Tu graisses légèrement une poële, la rechauffes et y verses la galette désormais caillée. Quelques minutes de chaque côté et tu obtiens une sanquette, un régal que seuls quelques esthètes décadents savent encore apprécier."
noter que cette recette permet de voir que le poulet a un cerveau irrigue, ce que mes remarques precedentes auraient pu faire oublier.
la visite du marche au puces de toji vaut le coup puisqu'on y trouve kimono et obi pour 500 yen, hakama tres joli, casquette en filtre anti uv ridicule qui couvre le visage (un truc de vieilles que je me suis empressee d'ajouter a ma garde-robe pour frimer a marseille), mais il ne faut jamais y aller sous le soleil qui est (je le rappelle) meurtrier ici.
le japonais est desesperant mais un peu esperant aussi. je me rends compte seulement maintenant que tous ces cours sont parfaitement inutiles pour la vie courante durant les 4 premiers mois (ou on nous enseigne des formes polies que personne n'utilise et que par consequent on ne reconnait pas au quotidien). c'est une base pour la suite, mais qu'il faut attendre pour mettre en oeuvre.
c'est une fois de plus la betise de ceux qui n'ont pas commence avant contre laquelle je peste ici.
pour le tremblement de terre, c'etait un petit, mais c'est mon 4ieme etage dans un batiment un peu instable qui fait tout le sensationnel.
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