jeudi, août 11, 2005
aller au saku dojo
hier soir, vladimir et moi sommes venus en voiture avec watanabe san et tatsuki san. vladimir se fait appeler ici par son surnom, valodja, qui est plus simple a dire pour les japonais (mais encore bien complique). la caisse de watanabe san est une rougne qui me rappelle avec nostalgie la 4L rouge de mon pere, munie d'une suspension qui semblait a la limite de l'obsolete il y a 20 ans. cinq heures la-dedans secoue les chairs des bienheureux. nous nous arretons a l'occasion dans une aire d'autoroute cafe-pipi et la machine a cafe me fascine tout du long : elle diffuse une petite musique entrainante tout en diffusant le film du cafe lui-meme, en train de se faire. au moins trois cameras internes diffusent des plans des differentes etapes, jusqu'a la descente derriere la petite porte ou l'on peut attraper sa tasse brulante. watanabe san est l'un des ushideshi principaux de endo sensei, un grand jeune homme tres doux et gentil, conduteur de camion si je comprends bien. son copain, tatsuki, est un minuscule bonhomme qui me fait halluciner aujourd'hui en balancant des mecs hyper facilement a l'arret - un judoka visiblement. [note : comme je cree ici une illusion narrative en etant en fait deja rentree a kyoto, je peux ajouter qu'en plus il est tres drole a voir pratiquer avec arega san et qu'il est un bonheur de douceur a la pratique, un peu comme ikeda san de chez nous, genre mec droit et serieux, sans ego superflu qui degoulinerait entre les mains quand on saisit le dogi].
nous arrivons a 2h, et naturellement devons sacrifier a la ceremonie de la biture. arega san, celui qui est en charge de saku dojo depuis 3 a 5 ans (les souvenirs de mon informateur etant vagues), est deja bien avance mais totalement en controle, savourant (a la japonaise) des litres de shochu a vitesse V. il y a des mame, et meme en buvant du ojicha, j'aime ca plus que de raison (petits haricots que l'on mange comme des feves a la croque au sel, mais au gout infiniment plus doux - l'accompagnement necessaire de la biere ici). je note que je ne pioche pas dans le pot comme tout le monde. ni vlad. nous prenons tous les deux plusieurs mame d'un coup, que nous devidons dans notre coin et mangeaons. les autres bougent beaucoup plus le bras, car il ne prennent qu'une piece a la fois.
on se couche a 3 heures, a 7 heures les americains font du bordel et on n'arrive pas a les calmer. ca m'agace un peu. dejeuner a 9h30, temps libre. pour le moment il n'y a pas beaucoup de travail a la cuisine et une des filles en chef ne tient pas particulierement a m'y voir, me faisant la gueule et me parlant a peine. ma tactique cette fois-ci est simple : reellement participer au maximum aux activites de la cuisine, histoire d'etre au milieu des filles parlant japonais. sinon, la derniere fois, je me suis retrouve au milieu des mec parlant anglais, ce qui ne fait pas beaucoup evoluer ma socialisation avec l'indigene.
le cours du premier jour est difficile. comme toujours j'ai du mal a entrer en phase avec le travail du maitre des les premieres notes. meme si je le connais un peu mieux qu'avant, et que je pense utiliser ce qu'il montre un peu au cours du temps. il nous apprend, le premier jour, a lever le bras quand quelqu'un y est accroche. il insiste sur le non-changement de mental quand on va touche son front pour se gratouiller. apres on peut faire shihonage, tenchi nage, et remonter sur hamihandachi ikio comme si de rien n'etait, hop.
sensei se fait piquer par une abeille dans le dos, et torse-nu, il est assez impressionnant pour un type ne en 43
je trouve une interview marrante sur internet et elle me rappelle l'interview de yoko sensei dans karate magasine. les reponses du genre "vos questions, elles sont bien gentilles, mais je ne les comprends pas du tout"
http://www.clan-takeda.com/arts%20martiaux/Endo%20Seishiro%20sensei.htm
nous arrivons a 2h, et naturellement devons sacrifier a la ceremonie de la biture. arega san, celui qui est en charge de saku dojo depuis 3 a 5 ans (les souvenirs de mon informateur etant vagues), est deja bien avance mais totalement en controle, savourant (a la japonaise) des litres de shochu a vitesse V. il y a des mame, et meme en buvant du ojicha, j'aime ca plus que de raison (petits haricots que l'on mange comme des feves a la croque au sel, mais au gout infiniment plus doux - l'accompagnement necessaire de la biere ici). je note que je ne pioche pas dans le pot comme tout le monde. ni vlad. nous prenons tous les deux plusieurs mame d'un coup, que nous devidons dans notre coin et mangeaons. les autres bougent beaucoup plus le bras, car il ne prennent qu'une piece a la fois.
on se couche a 3 heures, a 7 heures les americains font du bordel et on n'arrive pas a les calmer. ca m'agace un peu. dejeuner a 9h30, temps libre. pour le moment il n'y a pas beaucoup de travail a la cuisine et une des filles en chef ne tient pas particulierement a m'y voir, me faisant la gueule et me parlant a peine. ma tactique cette fois-ci est simple : reellement participer au maximum aux activites de la cuisine, histoire d'etre au milieu des filles parlant japonais. sinon, la derniere fois, je me suis retrouve au milieu des mec parlant anglais, ce qui ne fait pas beaucoup evoluer ma socialisation avec l'indigene.
le cours du premier jour est difficile. comme toujours j'ai du mal a entrer en phase avec le travail du maitre des les premieres notes. meme si je le connais un peu mieux qu'avant, et que je pense utiliser ce qu'il montre un peu au cours du temps. il nous apprend, le premier jour, a lever le bras quand quelqu'un y est accroche. il insiste sur le non-changement de mental quand on va touche son front pour se gratouiller. apres on peut faire shihonage, tenchi nage, et remonter sur hamihandachi ikio comme si de rien n'etait, hop.
sensei se fait piquer par une abeille dans le dos, et torse-nu, il est assez impressionnant pour un type ne en 43
je trouve une interview marrante sur internet et elle me rappelle l'interview de yoko sensei dans karate magasine. les reponses du genre "vos questions, elles sont bien gentilles, mais je ne les comprends pas du tout"
http://www.clan-takeda.com/arts%20martiaux/Endo%20Seishiro%20sensei.htm
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