dimanche, août 14, 2005
apres le retour...
sensations globales apres encore un long voyage eprouvant pour revenir a la maison, cette fois dans des trains non bondes mais fatigants tout de meme.
la cuisine est, au saku dojo pendant les cours, le lieu qui draine la majorite de la population en dehors des heures de pratique. en gros, on est soit sur le tatami, soit dans la cuisine (pour preparer a manger ou picoler, tard le soir quand tout est fini). il faut dire qu'il y a une cinquantaine de personnes a nourrir matin et soir, des restes a accommoder pour les equipes de travail et les etudiants pour le midi. donc on epluche, decoupe, fait macerer, grille, fait mijoter. il est assez difficile au debut de s'integrer dans les equipes en ne comprenant rien, mais comme j'ai decide de m'incruster, je fais comme tout le monde. je suis assise la, et j'attends jusqu'a ce qu'une tache soit accessible. comme je deteste essuyer la vaisselle par dessus tout au monde, j'ai decide que cette fois-ci je changeais de tactique et saisissait planches a decouper et couteau des qu'un legume commencait a etre lave. la perseverance paie : en deux jours j'ai reussi a faire partie de l'equipe du matin, avec meme une tache qu m'a ete confiee specifiquement par une des dames qui organisait un peu le tout. du debut a la fin, toutes les filles, d'ailleurs, m'ont plus ou moins adoptee (meme si on sait que le "sourire asiatique" n'est pas toujours facile a lire) en ce qu'elles ne repassaient pas systematiquement derriere mon travail ou ne levaient plus les yeux aux ciel des que j'approchais. au tout debut, certaines jeunes etaient franchement hostiles a mon egard, puis il a ete clair que je n'etais pas la pour voler leurs males, et je pense que l'idee de me pousser subrepticement dans l'escalier a cesse d'occuper leurs pensees. (je rappelle que je suis blondasse, petite, et souriante, et dans ce type d'environnement ai un effet visible sur les males locaux).
la cuisine est, au saku dojo pendant les cours, le lieu qui draine la majorite de la population en dehors des heures de pratique. en gros, on est soit sur le tatami, soit dans la cuisine (pour preparer a manger ou picoler, tard le soir quand tout est fini). il faut dire qu'il y a une cinquantaine de personnes a nourrir matin et soir, des restes a accommoder pour les equipes de travail et les etudiants pour le midi. donc on epluche, decoupe, fait macerer, grille, fait mijoter. il est assez difficile au debut de s'integrer dans les equipes en ne comprenant rien, mais comme j'ai decide de m'incruster, je fais comme tout le monde. je suis assise la, et j'attends jusqu'a ce qu'une tache soit accessible. comme je deteste essuyer la vaisselle par dessus tout au monde, j'ai decide que cette fois-ci je changeais de tactique et saisissait planches a decouper et couteau des qu'un legume commencait a etre lave. la perseverance paie : en deux jours j'ai reussi a faire partie de l'equipe du matin, avec meme une tache qu m'a ete confiee specifiquement par une des dames qui organisait un peu le tout. du debut a la fin, toutes les filles, d'ailleurs, m'ont plus ou moins adoptee (meme si on sait que le "sourire asiatique" n'est pas toujours facile a lire) en ce qu'elles ne repassaient pas systematiquement derriere mon travail ou ne levaient plus les yeux aux ciel des que j'approchais. au tout debut, certaines jeunes etaient franchement hostiles a mon egard, puis il a ete clair que je n'etais pas la pour voler leurs males, et je pense que l'idee de me pousser subrepticement dans l'escalier a cesse d'occuper leurs pensees. (je rappelle que je suis blondasse, petite, et souriante, et dans ce type d'environnement ai un effet visible sur les males locaux).
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