samedi, août 06, 2005
dans la laideur, malgre tout...
hakodate a beau etre une ville horriblement laide (a moins d'adorer les zones pavillonaires un peu pauvres americaines, c'est difficile d'etre rejoui par l'architecture), se promener dans les rues est assez agreable. tres peu de voiture, ville presque vide, air assez frais du fait de la mer, joli marche aux poissons. l'amabilite est vraiment a un haut degre. hier soir, nous avons meme pu profiter des danses du matsuri du port (j'ai deja oublie comment on dit port) - le genre de danses que l'on voit dans le film shara, les concours de bandes qui s'affrontent pendant 5 minutes sur de la musique un peu forte vaguement tres vaguement traditionnelle, tout le monde habille de couleurs chatoyantes, tripotant un eventail, sautant, courant, tournant, tous ages assembles (en dessous de 45, mais commencant vers 9-10). beaucoup d'energie meme si tout n'est pas a mourir de beaute. pour y arriver nous passons pres d'une palissade ou des fleurs dessinnees sont intercalees avec de vrais pots de vraies fleurs incrustees dans la ferraille blanche.j'en suis toute etonnee, rejouie. nous voyons aussi d'autres danses plus simples, executees par un tas de memes a eventail, habillees en memes (les memes que chez nous) tandis que des petites filles en kimono rose ou jaune tournent en tout sens en courant et criant. mais la ville reste vide, et seulement quelques endroits sont animes. nous discutons des fetes francaises et wasa san me dit faire de l'accordeon, ce que j'adorerai voir. elle est un personnage un peu a part, la seule fille tres masculine que j'ai vue dans ce pays jusqu'alors. tres rentre dedans, plutot marrante et directe, j'aime bien...
le soir, je trouve le parc pour courir, un celebre fort en forme d'etoile a branches, mais la encore l'animation est soudaine et localisee, juste a un endroit, puis autour le silence et le vide de la nuit. une ville sordide. pour aller encore plus loin dans le desespoir, je decide de partir vers la boite de nuit recommandee par les etudiants cafe cocoa/ club cocoa. le nom me fait deja me mefier a double echelle. me preparant a marcher ou a prendre un taxi, je tombe par miracle sur un velo visiblement abandonne apres un vol, dans un fourre renverse. je decide de l'enfourcher, car d'ici le lendemain, personne ne le ramassera. je passe devant un accident (au retour aussi, au meme endroit, une voiture defoncee, la c'est un jeune homme qui a rencontre un taxi). la boite se revele tres loin, mais j'y arrive enfin, hallucinee par ce paysage lunaire, plutot angoissant si on etait dans un contexte europeen (le genre d'endroit a croiser des bandes de monstrueux violeurs assasins -limite entre la zone commerciale et pavillonire typique des sorties de ville). la boite est plutot grande, dans un hangards, et d'architecture vaste et vraiment agreable-plusieurs niveaux avec des echelles partout dans un style post-industriel qui sierriait tres bien a une ambiance de folie drum and bass. bien sur pas de folie. nous sommes 15 (en comptant les dj et le serveur), je me fais brancher en trois minutes 12 (ce qui me confirme de partir des la biere finie), la musique est de la super soupe -house comme on en trouve si souvent... charmant. par incomprehension, je me retrouve meme a boire un panache, meme pas une vraie biere. le fond du desespoir.
on se demande pourquoi les jeunes ne restent pas ici. si si on se demande. je ne suis pas sure que la fac construite a l'exterieur va aider.
j'apprends apres ma visite du magasin de souvenirs ce matin (un haut lieu de bon gout) que l'ours est assez present dans le coin. pendant la construction de l'universite, justement, un des constructeurs a ete tue par une petite bebete. plusieurs jours pas an au debut de l'hiver, des alertes sont faites a la radio pour eviter que les ours ne fassent trop de repas de nos concitoyens. une ville si douce et agreable, ne cesse de me repeter le prof qui m'invite.
nous discutons du cadeau approprie a faire au prof de ma fac, toru et apparemment je devrais lui faire livrer par courrier un crabe, ce qui revient en gros a 11000 yen en tout, un petit 80 euros. il m'explique combien il depense pour chaque grand evenement (hiver et ete) et a qui il envoit, sa femme se chargeant du choix du cadeau approprie. il a l'air homme a respecter tres a la lettre. j'avoue que la traduction sous forme de "cadeau" me semble toujours un peu etrange pour exprimer cette pratique. mais il me dit que je dois reflechir, et lundi je serai decidee a envoyer ce "cadeau" a mon chef local. pourquoi pas, en meme temps, dira-t-on.
hier, la bonne blague, j'ai confondu le kanji de toilettes et de tsukau, utiliser. ha ha ha. maintenant je pense que je me souviendrai.
le grand interet du professeur est de me gaver pour me faire gouter un bon gros plat a chaque repas. on imagine que ca m'enchante seulement a 40%.
j'apprends que le super volcan ou je dois aller demain implique 4 heures aller, 4 heures retour de voiture. je propose subsequemment un changement de programme. j'adore les voyages, mais je sens que le prochain mois est deja assez charge en enfermement dans des espaces clots en mouvement. alors nous allons monter une montagne plus proche et faire du canoe. chouette.
c'est un bordel pour se connecter a internet, je vous raconte meme pas...
le soir, je trouve le parc pour courir, un celebre fort en forme d'etoile a branches, mais la encore l'animation est soudaine et localisee, juste a un endroit, puis autour le silence et le vide de la nuit. une ville sordide. pour aller encore plus loin dans le desespoir, je decide de partir vers la boite de nuit recommandee par les etudiants cafe cocoa/ club cocoa. le nom me fait deja me mefier a double echelle. me preparant a marcher ou a prendre un taxi, je tombe par miracle sur un velo visiblement abandonne apres un vol, dans un fourre renverse. je decide de l'enfourcher, car d'ici le lendemain, personne ne le ramassera. je passe devant un accident (au retour aussi, au meme endroit, une voiture defoncee, la c'est un jeune homme qui a rencontre un taxi). la boite se revele tres loin, mais j'y arrive enfin, hallucinee par ce paysage lunaire, plutot angoissant si on etait dans un contexte europeen (le genre d'endroit a croiser des bandes de monstrueux violeurs assasins -limite entre la zone commerciale et pavillonire typique des sorties de ville). la boite est plutot grande, dans un hangards, et d'architecture vaste et vraiment agreable-plusieurs niveaux avec des echelles partout dans un style post-industriel qui sierriait tres bien a une ambiance de folie drum and bass. bien sur pas de folie. nous sommes 15 (en comptant les dj et le serveur), je me fais brancher en trois minutes 12 (ce qui me confirme de partir des la biere finie), la musique est de la super soupe -house comme on en trouve si souvent... charmant. par incomprehension, je me retrouve meme a boire un panache, meme pas une vraie biere. le fond du desespoir.
on se demande pourquoi les jeunes ne restent pas ici. si si on se demande. je ne suis pas sure que la fac construite a l'exterieur va aider.
j'apprends apres ma visite du magasin de souvenirs ce matin (un haut lieu de bon gout) que l'ours est assez present dans le coin. pendant la construction de l'universite, justement, un des constructeurs a ete tue par une petite bebete. plusieurs jours pas an au debut de l'hiver, des alertes sont faites a la radio pour eviter que les ours ne fassent trop de repas de nos concitoyens. une ville si douce et agreable, ne cesse de me repeter le prof qui m'invite.
nous discutons du cadeau approprie a faire au prof de ma fac, toru et apparemment je devrais lui faire livrer par courrier un crabe, ce qui revient en gros a 11000 yen en tout, un petit 80 euros. il m'explique combien il depense pour chaque grand evenement (hiver et ete) et a qui il envoit, sa femme se chargeant du choix du cadeau approprie. il a l'air homme a respecter tres a la lettre. j'avoue que la traduction sous forme de "cadeau" me semble toujours un peu etrange pour exprimer cette pratique. mais il me dit que je dois reflechir, et lundi je serai decidee a envoyer ce "cadeau" a mon chef local. pourquoi pas, en meme temps, dira-t-on.
hier, la bonne blague, j'ai confondu le kanji de toilettes et de tsukau, utiliser. ha ha ha. maintenant je pense que je me souviendrai.
le grand interet du professeur est de me gaver pour me faire gouter un bon gros plat a chaque repas. on imagine que ca m'enchante seulement a 40%.
j'apprends que le super volcan ou je dois aller demain implique 4 heures aller, 4 heures retour de voiture. je propose subsequemment un changement de programme. j'adore les voyages, mais je sens que le prochain mois est deja assez charge en enfermement dans des espaces clots en mouvement. alors nous allons monter une montagne plus proche et faire du canoe. chouette.
c'est un bordel pour se connecter a internet, je vous raconte meme pas...
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