vendredi, septembre 23, 2005
encore du mouvement
d'auncuns prétendent que je ne tiens pas en place. Je réponds que c'est faux mais que je parfois bouge. C'est vrai que là c'est un départ à Tokyo qui va me séparer de mon petit blog qui reçoit un peu peu d'attention en ce moment, comme si les mots oublaient que la fluidité est le seul état où on les accepte. alors je rate une fête sur les bords de la kamogawa partie est ce week-end, juste après les puces de Kitano, un des plus chouettes spot de puces de Kyoto où j'amènerai sûrement mon petit frère le mois prochain chouette.
car ce mois à venir sera celui des visites, ce qui laisse à penser que mon blog se gorgera d'aventures extraordinaires, bien plus palpitantes que celles qui émanent de mes lectures sur les comptoirs au Japon à la fin du XIXème et les problèmes dans l'établissement des contrats entre les différents marchands, certainement tous pas copains entre eux, avec les mêmes problèmes de communication que ceux que l'on trouve entre Madame Butterfly et son mari marin du nouveau continent. mb se marie en croyant que l'âme soeur lui offre un mariage de chez lui, à contrat ferme d'où l'on se désebgage difficilement, mais le bougre prend ça pour un mariage japonais d'où l'on divorce unilatéralement. le drâme débute avec peu de chance de s'arrêter, avec des malentendus pareils. et voici le japon toujours en mal dans ses relations avec ces satanés américains qui apprennent à jouer au poker avant de savoir parler. c'est pas en s'associant à ces fanatiques de dieu que leur pays va s'en sortir, tiens.
sinon, avec y. nous nous ravissions d'une grande capacité des autochtones peu connue dans nos contrées. nos remarques rejoignaient une phrase que y. sensei (je ne met que les initiales tant que j'ai oublie de demander si je peux notifier leur identite aux participants inconscients de cette grande fresque orientale qui s'étale devant vos yeux): "e. et les autres filles, a l'aikido, elles ont peur, mais ca ne se voit pas". et c'est ca qui fait la difference avec nous autres petits occidentaux mal degrossis. quand nous avons peur, on peut le voir sur notre visage par des expressions dont l'interpretation est nette et sans appel. poru les nippons, sauf s'ils font du butoh ou du kyogen, on ne lit pas les sentiments. pour la peur, avec un peu d'entrainement, on peut identifier immediatement un comportement un peu aberrant, vaguement compulsif et repetitif serait la description la plus neutre, mais on ne peut pas le voir sur la face. et ca, nous, on admire (outre le fait qu'a l'aikido c'est reellement utile et meme une base exigee de nos professeurs divers).
avec y., nous discutions de cela dans un restau a ramen a côté de chez moi, où les serveurs ont ce look impayable de l'employé qui bosse dans des lieux un peu salissants où de la nourriture est impliquée : mouchoir-serviette sur la tete, tablier, pantalon court et grosses bottes de caoutchou. élégance et raffinement exotique au rendez-vous.
sur ce, allons visiter la capitale qui chaque fois nous emplit de surprise zet d'émerveillement.
car ce mois à venir sera celui des visites, ce qui laisse à penser que mon blog se gorgera d'aventures extraordinaires, bien plus palpitantes que celles qui émanent de mes lectures sur les comptoirs au Japon à la fin du XIXème et les problèmes dans l'établissement des contrats entre les différents marchands, certainement tous pas copains entre eux, avec les mêmes problèmes de communication que ceux que l'on trouve entre Madame Butterfly et son mari marin du nouveau continent. mb se marie en croyant que l'âme soeur lui offre un mariage de chez lui, à contrat ferme d'où l'on se désebgage difficilement, mais le bougre prend ça pour un mariage japonais d'où l'on divorce unilatéralement. le drâme débute avec peu de chance de s'arrêter, avec des malentendus pareils. et voici le japon toujours en mal dans ses relations avec ces satanés américains qui apprennent à jouer au poker avant de savoir parler. c'est pas en s'associant à ces fanatiques de dieu que leur pays va s'en sortir, tiens.
sinon, avec y. nous nous ravissions d'une grande capacité des autochtones peu connue dans nos contrées. nos remarques rejoignaient une phrase que y. sensei (je ne met que les initiales tant que j'ai oublie de demander si je peux notifier leur identite aux participants inconscients de cette grande fresque orientale qui s'étale devant vos yeux): "e. et les autres filles, a l'aikido, elles ont peur, mais ca ne se voit pas". et c'est ca qui fait la difference avec nous autres petits occidentaux mal degrossis. quand nous avons peur, on peut le voir sur notre visage par des expressions dont l'interpretation est nette et sans appel. poru les nippons, sauf s'ils font du butoh ou du kyogen, on ne lit pas les sentiments. pour la peur, avec un peu d'entrainement, on peut identifier immediatement un comportement un peu aberrant, vaguement compulsif et repetitif serait la description la plus neutre, mais on ne peut pas le voir sur la face. et ca, nous, on admire (outre le fait qu'a l'aikido c'est reellement utile et meme une base exigee de nos professeurs divers).
avec y., nous discutions de cela dans un restau a ramen a côté de chez moi, où les serveurs ont ce look impayable de l'employé qui bosse dans des lieux un peu salissants où de la nourriture est impliquée : mouchoir-serviette sur la tete, tablier, pantalon court et grosses bottes de caoutchou. élégance et raffinement exotique au rendez-vous.
sur ce, allons visiter la capitale qui chaque fois nous emplit de surprise zet d'émerveillement.
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