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jeudi, septembre 29, 2005

les lectures 

il ne faut jamais oublier de lire. les auteurs du XXième, parfois étaient des femmes. il y a deux que j'aime bien, un peu grâce à des amis qui les ont mises sur ma route, même si elle n'étaient de toute façon pas très difficiles à trouver. marguerite yourcenar et colette. elles parlent d'amour, et je pense qu'elles savent de quoi il s'agit, d'amour qui passe par les corps qui se découvrent et se trouvent, des feux que cet amour provoque dans l'âme, de l'impossible communication du désir et de la flamme entre des amants autrement qu'à travers des unions qui les comblent et les vident en même temps (ce sont des grands auteurs, la contradiction est leur beurre quotidien). dans ce que je lis, les hommes jeunes ont peur de leur désir et se perçoient violents et destructeurs dans la relation. ça me rassure de constater que je ne suis pas la seule à avoir observé cette angoisse (ou cru observer cette angoisse, puisqu'il y a prédominance de points de vue féminins dans cette histoire). dans la possession, l'homme est violent et la femme jalouse et exclusive, voilà ce qui ressort des lectures.
alors maintenant, chez les japonais, je ne me suis penché qu'un peu sur le sujet, et ça m'a semblé plus simple si les amants réussissent à être honnête l'un envers l'autre (chez mishima, qui croit å la fusion dans l'amour où idéalisation et fantasme ne gène pas la communication) et infiniment plus violent et mesquin quand la relation est plus tendue (mais il s'agit d'un polar, et d'un être hors du monde réel, chez edogawa ranpo). trop limité.

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