vendredi, septembre 30, 2005
être français, se plaindre
je viens de passer une heure à une tâche que je n'oserais désigner de rébarbative tant ce mot me semble poli. un éditeur adorable ayant décidé de ne pas attendre notre dernière version (avec un co-auteur) pour commencer son travail de mise en forme ET NE NOUS AYANT PAS PREVENUS, j'ai eu à découvrir une fonction de word infernale : fusion et comparaison de document, pour pouvoir signaler à monsieur, ex-post, toutes les modifications que nous avions effectuées. j'ai donc colorié de bleu, à sa demande, des petits mots répartis parmi les 5000 que nous avions étalés puis modifiés. la vie de chercheur présente des aspects fascinants.
j'ai oublié de raconter deux petites choses qui ont effleuré ma conscience dans un de ces instants rares bénis où elle était éveillée.
pour ceux que ça intéresse : il n'y a toujours pas d'eau chaude au hombu dojo (qu'on écrit 本部 j'ai trouvé toute seule). c'est un peu dur maintenant mais en hiver ?
sinon avec vladimir (appelé ici valodja qui est le surnom habituel russe, car vladimir est imprononçable par les japonais), nous parlons parfois en japonais plutôt qu'en anglais car il parle comme une vache espagnole. cette situation vaguement cocasse a fait beaucoup rire kuribayashi sensei, au 本部.
les détails du japonais qui sont toujours aussi traumatisants : j'entendais ce matin a. dire taishoofu (pour daijoobu). j'ai demandé si ça avait un rapport avec le fait que les français qui lui écrive des emails oublie les てんてん - ゛- qui changent la pronociation de beaucoup d'hiragana en durcissant le son (f à b, t à d, k à g, sh à j, ts à dz, s à z, j'en oublie sûrement et exhaustiver n'est jamais très bon de toute façon). est donc apparu la ジュリエット 道 si j'ai bien compris la fin de la blague. je ne suis pas sûre que ce soit typiquement de l'humour nippon, ça. je n'y connais toujours rien.
pour lire des histoires d'amour il faut se tourner vers kawabata me dit-on...
j'ai oublié de raconter deux petites choses qui ont effleuré ma conscience dans un de ces instants rares bénis où elle était éveillée.
pour ceux que ça intéresse : il n'y a toujours pas d'eau chaude au hombu dojo (qu'on écrit 本部 j'ai trouvé toute seule). c'est un peu dur maintenant mais en hiver ?
sinon avec vladimir (appelé ici valodja qui est le surnom habituel russe, car vladimir est imprononçable par les japonais), nous parlons parfois en japonais plutôt qu'en anglais car il parle comme une vache espagnole. cette situation vaguement cocasse a fait beaucoup rire kuribayashi sensei, au 本部.
les détails du japonais qui sont toujours aussi traumatisants : j'entendais ce matin a. dire taishoofu (pour daijoobu). j'ai demandé si ça avait un rapport avec le fait que les français qui lui écrive des emails oublie les てんてん - ゛- qui changent la pronociation de beaucoup d'hiragana en durcissant le son (f à b, t à d, k à g, sh à j, ts à dz, s à z, j'en oublie sûrement et exhaustiver n'est jamais très bon de toute façon). est donc apparu la ジュリエット 道 si j'ai bien compris la fin de la blague. je ne suis pas sûre que ce soit typiquement de l'humour nippon, ça. je n'y connais toujours rien.
pour lire des histoires d'amour il faut se tourner vers kawabata me dit-on...
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