dimanche, octobre 30, 2005
toujours du lard
samedi soir etait butoh a osaka, dans un lieu surrealiste, genre de parc d'attraction ou l'on trouve la principale salle de danse contemporaine en kansai, une salle de catch au rez-de-chaussee, un grand huit pour faire le tour, deux hotesses a l'air depressif malgre leur chapeau bleu sur le crane, bien rangees dans une petite boite "information", un grand manege central, le tout vide, la nuit, au centre de la ville.
la danse etait bien. comme nous n'avions pas reserve, il fallait attendre de savoir si des places resteraient et nous avons recu un petit papier de numero. comme 16 et 17 ont ete appeles, nous avons pose les fesses dignement sur des sieges. une des danseuses (il n'y avait que des jeunes femmes, j'aurais bien aime un ou deux males, a force, surtout au vu du minimalisme vestimentaire ambiant) etait un arbre dans le vent tres beau et incroyablement impressionnant - difficile de concevoir comment elle faisait s'agiter ses habits comme sous l'effet d'une tempete (en vibrant). les troisiemes etaient plus normales-butoh avec neanmoins des bruits de chutes mates tres reussies et aidees de caoutchou assez drole; un peu trop narrative pour la deuxieme qui prenait des images de manga et les refaisait sous nos yeux - mouvements tres reussis mais dont la genese etait trop expliquee ; la derniere etait accompagnee de musique et pas forcement tres comprehensible (sensiblement) ni belle a regarder.
on note qu'il y avait une femme assez agee derriere la table de regie, ce qui est deja rare en france, mais ici au-dela de l'anormal.
osaka est drole. surtout le quartier des jeunes branchouilles, shinsaibashi. toujours ici les habits sont chers, non ?
la danse etait bien. comme nous n'avions pas reserve, il fallait attendre de savoir si des places resteraient et nous avons recu un petit papier de numero. comme 16 et 17 ont ete appeles, nous avons pose les fesses dignement sur des sieges. une des danseuses (il n'y avait que des jeunes femmes, j'aurais bien aime un ou deux males, a force, surtout au vu du minimalisme vestimentaire ambiant) etait un arbre dans le vent tres beau et incroyablement impressionnant - difficile de concevoir comment elle faisait s'agiter ses habits comme sous l'effet d'une tempete (en vibrant). les troisiemes etaient plus normales-butoh avec neanmoins des bruits de chutes mates tres reussies et aidees de caoutchou assez drole; un peu trop narrative pour la deuxieme qui prenait des images de manga et les refaisait sous nos yeux - mouvements tres reussis mais dont la genese etait trop expliquee ; la derniere etait accompagnee de musique et pas forcement tres comprehensible (sensiblement) ni belle a regarder.
on note qu'il y avait une femme assez agee derriere la table de regie, ce qui est deja rare en france, mais ici au-dela de l'anormal.
osaka est drole. surtout le quartier des jeunes branchouilles, shinsaibashi. toujours ici les habits sont chers, non ?
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