dimanche, novembre 06, 2005
noel attack!
je ne sais pas chez vous, ou les voitures flambent mieux que des buches dans la rassurante cheminee qui chauffe l'attente d'un père noel ignifugé, mais ici, c'est deja noel ! plaisir de la mondialisation, je peux profiter de sapins de noel en plastique et - o merveille - de petites animations dans des cages translucides qui ejaculent des billes de plastiques blanches pour figurer la neige sur un paysage de sapins (en plastique lui aussi, décidemment, sans le pétrole que serions nous ?). j'aimerais savoir écrire enfin, pour que mes mots transmettent l'extase, l'enthousiasme, bref le bonheur pur, qui envahit mon coeur lorsque je vois la civilisation qui avance toujours du même pas de géant pour étaler la joie sur nos coeurs tel du nuttela sur une tartine fraîchement sortie du grille-pain. j'adorerais acheter l'objet mais voilà, l'apogée de la Culture qui se matérialise dans du plastique moulé animé de soubresaut, ça coûte cher (pas loin de 10000). peut-être irai-je le filmer un de ces jours.
quand je pense à tous ces jeunes qui ne se rendent pas compte du plaisir simple et innocent de l'appartenance à une humanité triomphante qui sait terrasser les doutes existentiels tel Saint George triomphant de son monstre cracheur de feu.
En dehors d'un livre provocateur sur les bas-fonds de la ville qui décrit un après-guerre un peu angoissant à Osaka (Takeshi Kaiko, L'opéra des gueux) je n'ai pas eu connaissance de situation où les pauvres et les miséreux d'ici ont eu l'indécence de se plaindre et de refuser leur sort de paria sans alleren allant jouer avec la police à des activités qui font surtout chier leurs voisins.
et le président ne sort pas car il ne sait pas quoi dire. c'est beau chez vous aussi, mais dans un registre bien différent.
quand je pense à tous ces jeunes qui ne se rendent pas compte du plaisir simple et innocent de l'appartenance à une humanité triomphante qui sait terrasser les doutes existentiels tel Saint George triomphant de son monstre cracheur de feu.
En dehors d'un livre provocateur sur les bas-fonds de la ville qui décrit un après-guerre un peu angoissant à Osaka (Takeshi Kaiko, L'opéra des gueux) je n'ai pas eu connaissance de situation où les pauvres et les miséreux d'ici ont eu l'indécence de se plaindre et de refuser leur sort de paria sans alleren allant jouer avec la police à des activités qui font surtout chier leurs voisins.
et le président ne sort pas car il ne sait pas quoi dire. c'est beau chez vous aussi, mais dans un registre bien différent.
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