mercredi, novembre 02, 2005
question
toujours la vieille question : qu'est ce qu'on fait quand on voyage. ici, tout me semble plus lent et plus rapide, tout se decante et tout se comprend, et c'est bien dommage que l'economie ne soit finalement pas ma question principale sur terre, sinon elle aurait autant avance que les autres. est-ce que je me fuis ? est-ce que j'attends de devenir un gentil papillon ?
le cocon est en ce moment un lieu d'accueil repete pour etrangers surpris. c'est interessant le regard comme j'ai dit maintes fois, car on voit ce qu'on ne voit pas. mais ca c'est la theorie. je me rends compte que tout le monde remarque la meme chose (sauf les habitues dont les etonnements ne sont pas les memes apres un temps car les experiences in situ divergent plus).
je reflechis a amelie nothomb qui raconte si bien l'ambiance de brimade japonaise, et je doute maintenant serieusement que son statut de gaijin lui a laisse acceder si loin dans la decouverte intime de ce processus de socialisation fondamental. je suis curieuse de la limite du roman et de la verite - non pas que les evenements qu'elle decrit ne puissent se produire sous cette forme - tout est possible - mais que ce soit elle qui ait subi. je parle d'elle car elle fait partie des quelques bons ecrivains du moment, de ceux, comme dit mon pere, qui passent plus de temps a ecrire qu'a se montrer a la tele.
le cocon est en ce moment un lieu d'accueil repete pour etrangers surpris. c'est interessant le regard comme j'ai dit maintes fois, car on voit ce qu'on ne voit pas. mais ca c'est la theorie. je me rends compte que tout le monde remarque la meme chose (sauf les habitues dont les etonnements ne sont pas les memes apres un temps car les experiences in situ divergent plus).
je reflechis a amelie nothomb qui raconte si bien l'ambiance de brimade japonaise, et je doute maintenant serieusement que son statut de gaijin lui a laisse acceder si loin dans la decouverte intime de ce processus de socialisation fondamental. je suis curieuse de la limite du roman et de la verite - non pas que les evenements qu'elle decrit ne puissent se produire sous cette forme - tout est possible - mais que ce soit elle qui ait subi. je parle d'elle car elle fait partie des quelques bons ecrivains du moment, de ceux, comme dit mon pere, qui passent plus de temps a ecrire qu'a se montrer a la tele.
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