samedi, décembre 17, 2005
lecteurs chanceux
sur que la, vraiment, lecteurs chanceux, la decouverte de mon ecrivant saoule, fine, apres pas tant d'alcool ingere, mais finalement une resistance de l'ordre de la fourmi neurasthenique (aie, j'ai laisse mon littre a kyoto et toutes les fautes possibles dans l'ecriture tombe sur mes chastes epaules). donc bourree. un peu remplie nourritalement aussi du restaurant qu'il y eut autour de l'alcool (bon sake moyen vin excelleeeente biere importee d'angleterre dieu du ciel pourquoi tant de courroux ?).
car courroux il y a, manifeste par la neige drue que toute la journee nous avons regarde tomber a travers les vitres de l'universite et que soudain, sortant de la voiture pour passer a l'hotel et tournant de la rue j'ai pris en pleine face....
j'interromps.
je suis un etre humain de contree normale.
je veux dire ni desertique (si vous trouver le desert normal, ok, desolee), ni eneigee la moitie de l'annee (fachee avec le canada je suis maintenant). normal. genre la neige tombe verticalement.
j'ai bien connu manchester a la pluie horizontale, mais ou il suffit de se recouvirir du bas en haut de caoutchou pour que finalement, tout aille bien. plus ou moins.
ici la neige va avec le froid. etrange combinaison.
je passe a l'hotel poser mes affaires, et tourne le coin de la rue ou la voiture s'est pose. vent, neige, horizontal donc, dans ta face sale race. donc de la main, protection de la sus-dite face mal en point qui ne peut regarder, mais juste se proteger. marcher dans un vide de sensation a part le fouet leger et la resistance maximum qui oppose. arrivee devant la porte ou un type en jaune fluo bosse a degager la porte. elle bloque (cette belle porte automatique de ce bel hotel ou les chiottes commencent a couler quand je m'assieds dessus - surement pour se proteger du bruit de pipi si l'on est fille delicate et pour l'hygiene meme que pour ne pas reveiller les voisins a 3 heures du matin il faut eviter de trop se baisser sur cette cuvette aux senseurs malefiques ). bref la mega porte over sophistiquee ne fonctionne plus et il faut, sans grimace, mettre ses papattes sur chaque bord de vitre froid pour pousser sur les cotes de dur mecanisme et s'introduire dans le sas. la seconde porte est ok, protegee du blizzard.
on peut appeler ca blizzard.
j'ai d'ailleurs passe deux heures a etudier les possibilites d'evasion (du bout du monde - l'universite du futur, hakodate, a la thematique mad maxienne indeniable) depuis cet aeroport ou les avions ne sont pas surs de decoller avec le vent. moi, ca rigole pas : j'ai un avion a 12h45 lundi matin pour la france pour mettre une ou deux poutrelles de securite a mon couple haletant d'une distance que ca vous fait surement marrer, vous qui ne connaissez pas 10000 km et 8 heures de decalage horaire d'ecart dans la communication. aussi pour voir mon cheri parce que c'est agreable (ya pas que de l'utilitaire dans la vie). mais bref, angoisse quand je comprends que si le vent est pas dans le bon sens et si fort que j'ai du mal a marcher, alors les avions decollent peut-etre pas (la fille, la, elle a fait 3 mois et quelques a maroua, cameroun, la, et elle a meme pas compris que l'avion decolle quand il veut bien. surement elle a pas assez duré). alternative train, ou meme - cocasse - train + bus qui me fait arriver a la gare a 6 h 46 a kyoto apres 19h de trajet, rentrer a la maison (7h 46) pour une arrive de taxi vers les 8h vers les ciels francais (12 h d'avion et du taxi par la suite). je dis pas ca pour me faire plaindre, mais en entendant le son du vent (la neige s'est arrete maintenant) et en pensant a l'esprit samourai qui ne rechigne pas face aux plans looseur, je pouffe.
que faire d'autre que de pouffer quand on est a hakodate et que finalement c'est pour quelques heures alors que certaines personnes y sont perdues pour la vie alors qu'au moins bourges ya un festival cool ou que finalement en france, une ville chouette est forcement a moins de 2 heures de train (pas 8).
putain de lieu ailleurs.
putain de moi bourree dans cette espece de cantine froide et eclairee par les neons de distributeurs deprimants et decoree de plantes vraies (en dehors du fameux sapin) mais qui ont un faux air de plastique de chez jardiland.
mais apres une soiree de beuverie nippone, je reve de ne pas comprendre precisement le contraire de ce que disent les gens (genre un type explique qu'il ne peut pas faire deux choses en meme temps - ecouter de la musique et travailler, regarder la tele et discuter - et je comprends le contraire : qu'il peut). c'est pas mal en terme d'apprentissage mais quid en terme de vie quotidienne, quid ?
et de lecture de livres ?
ah la jamais rien je ne comprendrais.
mieux vaut dormir pour affronter l'adversite meteo incertaine.
car courroux il y a, manifeste par la neige drue que toute la journee nous avons regarde tomber a travers les vitres de l'universite et que soudain, sortant de la voiture pour passer a l'hotel et tournant de la rue j'ai pris en pleine face....
j'interromps.
je suis un etre humain de contree normale.
je veux dire ni desertique (si vous trouver le desert normal, ok, desolee), ni eneigee la moitie de l'annee (fachee avec le canada je suis maintenant). normal. genre la neige tombe verticalement.
j'ai bien connu manchester a la pluie horizontale, mais ou il suffit de se recouvirir du bas en haut de caoutchou pour que finalement, tout aille bien. plus ou moins.
ici la neige va avec le froid. etrange combinaison.
je passe a l'hotel poser mes affaires, et tourne le coin de la rue ou la voiture s'est pose. vent, neige, horizontal donc, dans ta face sale race. donc de la main, protection de la sus-dite face mal en point qui ne peut regarder, mais juste se proteger. marcher dans un vide de sensation a part le fouet leger et la resistance maximum qui oppose. arrivee devant la porte ou un type en jaune fluo bosse a degager la porte. elle bloque (cette belle porte automatique de ce bel hotel ou les chiottes commencent a couler quand je m'assieds dessus - surement pour se proteger du bruit de pipi si l'on est fille delicate et pour l'hygiene meme que pour ne pas reveiller les voisins a 3 heures du matin il faut eviter de trop se baisser sur cette cuvette aux senseurs malefiques ). bref la mega porte over sophistiquee ne fonctionne plus et il faut, sans grimace, mettre ses papattes sur chaque bord de vitre froid pour pousser sur les cotes de dur mecanisme et s'introduire dans le sas. la seconde porte est ok, protegee du blizzard.
on peut appeler ca blizzard.
j'ai d'ailleurs passe deux heures a etudier les possibilites d'evasion (du bout du monde - l'universite du futur, hakodate, a la thematique mad maxienne indeniable) depuis cet aeroport ou les avions ne sont pas surs de decoller avec le vent. moi, ca rigole pas : j'ai un avion a 12h45 lundi matin pour la france pour mettre une ou deux poutrelles de securite a mon couple haletant d'une distance que ca vous fait surement marrer, vous qui ne connaissez pas 10000 km et 8 heures de decalage horaire d'ecart dans la communication. aussi pour voir mon cheri parce que c'est agreable (ya pas que de l'utilitaire dans la vie). mais bref, angoisse quand je comprends que si le vent est pas dans le bon sens et si fort que j'ai du mal a marcher, alors les avions decollent peut-etre pas (la fille, la, elle a fait 3 mois et quelques a maroua, cameroun, la, et elle a meme pas compris que l'avion decolle quand il veut bien. surement elle a pas assez duré). alternative train, ou meme - cocasse - train + bus qui me fait arriver a la gare a 6 h 46 a kyoto apres 19h de trajet, rentrer a la maison (7h 46) pour une arrive de taxi vers les 8h vers les ciels francais (12 h d'avion et du taxi par la suite). je dis pas ca pour me faire plaindre, mais en entendant le son du vent (la neige s'est arrete maintenant) et en pensant a l'esprit samourai qui ne rechigne pas face aux plans looseur, je pouffe.
que faire d'autre que de pouffer quand on est a hakodate et que finalement c'est pour quelques heures alors que certaines personnes y sont perdues pour la vie alors qu'au moins bourges ya un festival cool ou que finalement en france, une ville chouette est forcement a moins de 2 heures de train (pas 8).
putain de lieu ailleurs.
putain de moi bourree dans cette espece de cantine froide et eclairee par les neons de distributeurs deprimants et decoree de plantes vraies (en dehors du fameux sapin) mais qui ont un faux air de plastique de chez jardiland.
mais apres une soiree de beuverie nippone, je reve de ne pas comprendre precisement le contraire de ce que disent les gens (genre un type explique qu'il ne peut pas faire deux choses en meme temps - ecouter de la musique et travailler, regarder la tele et discuter - et je comprends le contraire : qu'il peut). c'est pas mal en terme d'apprentissage mais quid en terme de vie quotidienne, quid ?
et de lecture de livres ?
ah la jamais rien je ne comprendrais.
mieux vaut dormir pour affronter l'adversite meteo incertaine.
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