mercredi, janvier 11, 2006
se premunir contre le froid
quand on dort au labo il est très important de se prémunir du froid. en ce moment, constatant une excitation très violente des étudiants, qui, disons le vulgairement, foutent un boxon monstre en riant, discutant, invitant leurs amis à déjeuner, environ toutes les heures, et travaillent avec un air sérieux le reste du temps, je subordore des examens ou des rédactions de mémoire urgentes. c'est si facile de lire le coeur des étudiants.
et ce matin, un homme à terre, enfoui sous une couverture winnie l'ourson, un chauffe-pied rigide en guie de couverture chauffante, et sa moumoute comme oreiller. c'est mignon, vraiment. je ne me lasse pas d'admirer le sommeil exhibé sans peur dans ce pays. l'abandon absolue en plein milieu du corps social, ça ne cesse de m'étonner là où tout geste est mesuré et toute action codifiée.
dans ma dynamique sans concession pour combattre le rhume emmerdeur de l'humanité, j'observe de façon systématique les porte-accessoires pour enrhumés dans les combini. entre autres ustensiles plus ou moins habituels pour les occidentaux, on connait le grand classique (mais qui conserve néanmoins des grands qualités de surprise quand il repose par exemple sur la majorité des nez du bureau de la mairie) masque blanc anti-éjection de microbe sur ses camarades. j'ai trouvé mieux : dans le paquet de masques blancs sont ajoutés des petits tampons en ouate qui ressemblent à des tampons à oreilles pour protéger du bruit qui semblent donc prévus pour introduction nasale pour d'éviter l'écoulement.
je suppose que tous les français seront d'accord, du fait de leur éducation, de considérer cela comme ignoble.
eh bien ils auront tort, car nous démontrons ici par la diffusion de masse dans un pays de longue tradition consommatrice, qu'ils sont aveuglés par leurs présupposés culturels. en effet toute forme de convention sociale est acceptable pour combattre le nez coulant qui importune ceux qui vous font face. c'est ainsi. un peu d'ouverture d'esprit que diable !
a part ça, puisque j'aime parle de moi, je pense que si je suis un peu nerveuse, c'est que je dois passer cette année mon shodan, et que j'ai peur. mais vraiment peur comme jamais. aucun examen de ma vie ne fut inquiétant. là, les chocottes.
je dois écrire un texte sur l'aikido pour la fin du mois. combien de temps vais-je repousser avant de m'y mettre ?
et ce matin, un homme à terre, enfoui sous une couverture winnie l'ourson, un chauffe-pied rigide en guie de couverture chauffante, et sa moumoute comme oreiller. c'est mignon, vraiment. je ne me lasse pas d'admirer le sommeil exhibé sans peur dans ce pays. l'abandon absolue en plein milieu du corps social, ça ne cesse de m'étonner là où tout geste est mesuré et toute action codifiée.
dans ma dynamique sans concession pour combattre le rhume emmerdeur de l'humanité, j'observe de façon systématique les porte-accessoires pour enrhumés dans les combini. entre autres ustensiles plus ou moins habituels pour les occidentaux, on connait le grand classique (mais qui conserve néanmoins des grands qualités de surprise quand il repose par exemple sur la majorité des nez du bureau de la mairie) masque blanc anti-éjection de microbe sur ses camarades. j'ai trouvé mieux : dans le paquet de masques blancs sont ajoutés des petits tampons en ouate qui ressemblent à des tampons à oreilles pour protéger du bruit qui semblent donc prévus pour introduction nasale pour d'éviter l'écoulement.
je suppose que tous les français seront d'accord, du fait de leur éducation, de considérer cela comme ignoble.
eh bien ils auront tort, car nous démontrons ici par la diffusion de masse dans un pays de longue tradition consommatrice, qu'ils sont aveuglés par leurs présupposés culturels. en effet toute forme de convention sociale est acceptable pour combattre le nez coulant qui importune ceux qui vous font face. c'est ainsi. un peu d'ouverture d'esprit que diable !
a part ça, puisque j'aime parle de moi, je pense que si je suis un peu nerveuse, c'est que je dois passer cette année mon shodan, et que j'ai peur. mais vraiment peur comme jamais. aucun examen de ma vie ne fut inquiétant. là, les chocottes.
je dois écrire un texte sur l'aikido pour la fin du mois. combien de temps vais-je repousser avant de m'y mettre ?
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