samedi, janvier 21, 2006
toucher l'oreille
au japon, quand on se brûle, on se pince l'oreille. je pense que c'est censé faire passer la douleur. je ne me souviens plus si j'avais déjà parlé de cela mais la surprise m'a remis en mémoire cette gestuelle très légèrement décallée. j'apprends de plus en plus de petites blagues japonaises, ainsi que les appellations de jeux pour enfants. par exemple. il est courant de fabriquer sa propre petite comptine pour se souvenir de son numero de telephone, ou chaque numero est représenté par sa première syllabe, et on construit une phrase facile à retenir (pour le local) ou qui personnellement m'apprends du vocabulaire populaire. dès que j'ai appris ça j'en ai parlé à une copine, qui m'a sorti son numéro direct. c'est donc vérifié. les deux comptines les plus connues m'on en outre appris que kyoto (qui s'appelait heian kyo - 平安京 - très avant, marquant le début de l'ère heian) date de 794. et en même temps je découvre qu'un oiseau qui siffle c'est naku, parce que la blague commence pas na (nana = 7) ku (=9) yo (=4) où yo est là pour marquer enthousiasme et entraint (je peux me tromper). l'ère kamakura début en 1192 (いいくに = いい国 = chouette pays). bien sûr je vous raconte pas la suite de la comptine parce que mes lecteurs font souvent des feed-backs négatifs sur ma verbalisation de l'apprentissage du japonais. quand même juste un détail - tsukuru - つくる - qui veut dire fabriquer, depuis un gâteau jusqu'à un bébé peut aussi être établir un gouvernement, construire un système politique. mais dans ce cas-là, même son, même sens, mais pas même taille de ce qui est construit. ça change de kanji.
personnellement, si c'est même aspect, même odeur, même disposition, même temps de préparation, même nom, tant que j'ai pas vu le kanji, je sais que les ingrédients peuvent être différents et que ça n'aura pas le même goût. aujourd'hui dans mon cerveau, si vous voulez savoir, c'est ça le japon. c'est par conséquent très varié et très agréable.
sauf l'apprentissage des kanji qui rappelle trop que le cerveau du trentenaire qui se croyait encore malin manque effroyablement d'huile.
sinon, ici la gauche est mal vue et la droite est bien vue, le kanji de droite est un mot de bonne augure, bref, on aura compris que c'est comme chez nous. un jeune de 20 ans (mon super prof de culture populaire du labo qui me raconte les blagues et le kansaiben) était à son époque encore contrarié dans sa gauchitude. selon lui maintenant c'est fini et les petits se servent de la mimine qu'ils préfèrent.
sinon en dehors de la culture japonaise, je me passionne pour mon inconscient, qui remonte à la surface sous des formes inattendues, non pas à travers des lapsus, mais des rêves souvent effrayants. il y a deux jours, j'étais avec père, belle-mère et grand petit-frère dans une cour d'école. je montais un escalier puis me rendais compte que nous avions oublié le petit frère. je me retourne pour aller le chercher (même s'il n'écrit jamais son blog, je l'aime bien), mais l'escalier s'était transformé pour devenir un escalier comme j'en ai vu une fois dans une maison de kyoto (je crois), où chaque côté de l'escalier est décalé, ce qui fait que chaque pied s'appuie à une hauteur différente - comme deux demi-escaliers côte à côte décalés par la hauteur d'une demi-marche. mais l'escalier est aussi escherrien, et il est maintenant renversé, donc je peux voir à travers mais pas descendre. et sur une des marches, à l'envers donc, est maintenant posée une main coupée.
je me réveille en sueur.
c'est toutes les nuits ce genre d'histoire. c'est varié, aussi.
personnellement, si c'est même aspect, même odeur, même disposition, même temps de préparation, même nom, tant que j'ai pas vu le kanji, je sais que les ingrédients peuvent être différents et que ça n'aura pas le même goût. aujourd'hui dans mon cerveau, si vous voulez savoir, c'est ça le japon. c'est par conséquent très varié et très agréable.
sauf l'apprentissage des kanji qui rappelle trop que le cerveau du trentenaire qui se croyait encore malin manque effroyablement d'huile.
sinon, ici la gauche est mal vue et la droite est bien vue, le kanji de droite est un mot de bonne augure, bref, on aura compris que c'est comme chez nous. un jeune de 20 ans (mon super prof de culture populaire du labo qui me raconte les blagues et le kansaiben) était à son époque encore contrarié dans sa gauchitude. selon lui maintenant c'est fini et les petits se servent de la mimine qu'ils préfèrent.
sinon en dehors de la culture japonaise, je me passionne pour mon inconscient, qui remonte à la surface sous des formes inattendues, non pas à travers des lapsus, mais des rêves souvent effrayants. il y a deux jours, j'étais avec père, belle-mère et grand petit-frère dans une cour d'école. je montais un escalier puis me rendais compte que nous avions oublié le petit frère. je me retourne pour aller le chercher (même s'il n'écrit jamais son blog, je l'aime bien), mais l'escalier s'était transformé pour devenir un escalier comme j'en ai vu une fois dans une maison de kyoto (je crois), où chaque côté de l'escalier est décalé, ce qui fait que chaque pied s'appuie à une hauteur différente - comme deux demi-escaliers côte à côte décalés par la hauteur d'une demi-marche. mais l'escalier est aussi escherrien, et il est maintenant renversé, donc je peux voir à travers mais pas descendre. et sur une des marches, à l'envers donc, est maintenant posée une main coupée.
je me réveille en sueur.
c'est toutes les nuits ce genre d'histoire. c'est varié, aussi.
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