mercredi, février 15, 2006
ルネ
le restaurant mythique qui surplombe le magasin de la fac, c'est rune, avec ses grandes fenetres qui le rend un peu moins deprimant que celui du centre-fac qui est dans un sous-sol de béton gris. car fut un temps les architectes trouvaient que le beton gris pas recouvert était vraiment beau, adapté à l'hébergement d'individus qui ne sortirait pas de cet environement de toute la journée. vous faites confiance à ces gens-là ? jamais.
en dehors de ses fenètres qui permettent de regarder la pluie tomber, rune se caractérise par le grand choix de nourriture offerte à prix modique, montrant une diversité gustative assez rare. aujourd'hui : saumon fumé dans mon dombori pour 441 yen (3 euros 14). je me demande combien de restau u proposent des mets de cette qualité en france.
pour marquer la diversité, on trouve une vitrine à l'entrée, emplie de plats en plastique. célèbres à travers le monde, les plats en plastiques des restaurants japonais ne sont pas une légende et décorent une bonne partie des restaurants. on voit aussi des gateaux en coupe dans les magasins de douceurs, qui montrent les garnissures, des fausses glaces ou des fausses boissons dans des verre, tout cela allant très bien avec la masse de fausses fleurs et fruits qui servent de décoration générale et varie en fonction des saisons. on peut noter que ces plats inmangeables sont en outre une aide précieuse au gentil gaijin un peu attardé qui aurait du mal à déchiffrer un menu sans image.
vélo. sous la pluie, je clignote, les balaines de mon parapluie incrustée d'électronique sont rougissantes lumineusesement. je me sens en sécurité car ma tête de ce halo entourée signale mon existence aux piétons, aux conducteurs, et me tient éveillée. parfois on pourrait s'endormir en roulant, et ce serait dangereux.
arrivée a l'université j'éteinds mon parapluie dont les piles usagées m'ont donné un dernier plaisir. je le remets dans le bac collectif.
car ce n'était pas vraiment mon parapluie.
en dehors de ses fenètres qui permettent de regarder la pluie tomber, rune se caractérise par le grand choix de nourriture offerte à prix modique, montrant une diversité gustative assez rare. aujourd'hui : saumon fumé dans mon dombori pour 441 yen (3 euros 14). je me demande combien de restau u proposent des mets de cette qualité en france.
pour marquer la diversité, on trouve une vitrine à l'entrée, emplie de plats en plastique. célèbres à travers le monde, les plats en plastiques des restaurants japonais ne sont pas une légende et décorent une bonne partie des restaurants. on voit aussi des gateaux en coupe dans les magasins de douceurs, qui montrent les garnissures, des fausses glaces ou des fausses boissons dans des verre, tout cela allant très bien avec la masse de fausses fleurs et fruits qui servent de décoration générale et varie en fonction des saisons. on peut noter que ces plats inmangeables sont en outre une aide précieuse au gentil gaijin un peu attardé qui aurait du mal à déchiffrer un menu sans image.
vélo. sous la pluie, je clignote, les balaines de mon parapluie incrustée d'électronique sont rougissantes lumineusesement. je me sens en sécurité car ma tête de ce halo entourée signale mon existence aux piétons, aux conducteurs, et me tient éveillée. parfois on pourrait s'endormir en roulant, et ce serait dangereux.
arrivée a l'université j'éteinds mon parapluie dont les piles usagées m'ont donné un dernier plaisir. je le remets dans le bac collectif.
car ce n'était pas vraiment mon parapluie.
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