lundi, février 13, 2006
estampes japonaises
j'ai un deuxième nom indien, facile à deviner, c'est juliette l'aimée des vieux. je prefererais que les dieux se penchent sur moi car ils ont plus de pouvoir que tous les septuagénaires curieux qui me prennent en charge dans les lieux publics. en allant acheter des tasses et théière (ma folie du moment : thé et macha a longueur de journée) je me suis fait coincer par un monsieur un peu tremblant qui a tenu a me montrer ses estampes japonaises. malheureusement, nous avions affaire à des estampes chastes beaucoup moins drôles que celles que j'imaginais après en avoir entendu parlé mythiquement dans mon lointain pays d'origine.
il est arrivé du fond du magasin avec des rouleaux pliés les uns sur les autres, enveloppés dans une feuille de papier et un plastique protecteur. je pense qu'il s'agissait d'images vraiment précieuses. elles dataient de meiji. sur un papier épais étaient collées trois bouts de papier racontant une seule scène, mais souvent vieillis de façon incroyablement peu homogènes. des couleurs très franches, surtout pour les décorations dans des intérieurs d'imitation anglais, pour les kimono des geisha, les tatouages des yakusa san. rouges et violets en particulier était très marquants. pas mal un musée en bas de chez soi. il ne m'a pas offert de thé pour siroter en admirant. on imagine que j'étais quelque peu déçue.
quelques minutes plus tôt j'avais offert du pain aux moineaux zet pigeons au bord de la kamogawa. je regardais les petites bestioles se battre pour le pain, quand une ombre large s'est abattue à un mètre de moi, tombant au milieu du groupe de piafs, l'espèce de vautour monstrueux dont plusieurs représentants trainent entre imadegawa et sanjo et qui font bien leur mètre cinquante d'envegure. j'avoue avoir plus que sursauté. ça a des sales griffes ces machins et des ailes musclées. dire qu'ils viennent voler les sandwiches dans les mains. voilà une expérience parmi d'autres que je ne veux pas connaître.
il est arrivé du fond du magasin avec des rouleaux pliés les uns sur les autres, enveloppés dans une feuille de papier et un plastique protecteur. je pense qu'il s'agissait d'images vraiment précieuses. elles dataient de meiji. sur un papier épais étaient collées trois bouts de papier racontant une seule scène, mais souvent vieillis de façon incroyablement peu homogènes. des couleurs très franches, surtout pour les décorations dans des intérieurs d'imitation anglais, pour les kimono des geisha, les tatouages des yakusa san. rouges et violets en particulier était très marquants. pas mal un musée en bas de chez soi. il ne m'a pas offert de thé pour siroter en admirant. on imagine que j'étais quelque peu déçue.
quelques minutes plus tôt j'avais offert du pain aux moineaux zet pigeons au bord de la kamogawa. je regardais les petites bestioles se battre pour le pain, quand une ombre large s'est abattue à un mètre de moi, tombant au milieu du groupe de piafs, l'espèce de vautour monstrueux dont plusieurs représentants trainent entre imadegawa et sanjo et qui font bien leur mètre cinquante d'envegure. j'avoue avoir plus que sursauté. ça a des sales griffes ces machins et des ailes musclées. dire qu'ils viennent voler les sandwiches dans les mains. voilà une expérience parmi d'autres que je ne veux pas connaître.
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