samedi, février 25, 2006
trop faire
mon grand âge n'a toujours pas eu raison de mon pire travers, le besoin de tout faire. "tout" est une exagération caractérisée, car si on regarde bien je passe aussi beaucoup de temps à ne rien faire, à rêvasser hors de toute action. il n'empêche que ce samedi, à courir avec un genou en vrac entre un cours d'aikido, lamentablement stresse par l'imminence d'un passage de grade que j'ai tout a fait le droit de planter si c'est comme ça que va la vie, le marché de kitano et mon cours de japonais, pour finir en mangeant la moitié de "la fin du monde" de murakami et en écrivant une heure mon roman qui commence à vivre hors de moi, je me suis un peu fatiguée physiquement et nerveusement. car l'anticipation d'actions à venir, dans les crises d'hyperactivités, se révèlent plus anxiogènes et fatigantes que les actions elles-mêmes. on finit sur la seule rotule valide, c'est ennuyeux.
ceci étant le quart d'heure "pathologies" du matin.
avec y. ma copine, nous avons vu un peu du marche de kitano, qu'elle connait comme sa poche. pendant que je m'achetais des kimonos a 1000 yen le sac plastique plein a ras bord (en fin de journee c'est plutot un sac poubelle apparemment), elle regardais les kimonos anciens en indigo, a 120 000 yen la piece. il existe des goûts de luxe dans la nature et ce sont eux qui ont le plus de classe.
le marché était empli de bourgeons à peine éclos (pruniers à cette date en ce lieu). je n'ai pas profité des geisha pour touristes cette année, car j'avais vu les femmes blanches l'an dernier, bu leur thé et mangé leur bon gâteau. cette année mon appareil photographique s'est un peu concentré sur les preneurs de photos - avec des appareils réels ou des téléphones portables à bout de bras. les fleurs étaient moins belles que l'an dernier au même moment, comme si l'hiver avait décidé de durer encore quelques jours, pour notre plus grand plaisir bien sûr.
ceci étant le quart d'heure "pathologies" du matin.
avec y. ma copine, nous avons vu un peu du marche de kitano, qu'elle connait comme sa poche. pendant que je m'achetais des kimonos a 1000 yen le sac plastique plein a ras bord (en fin de journee c'est plutot un sac poubelle apparemment), elle regardais les kimonos anciens en indigo, a 120 000 yen la piece. il existe des goûts de luxe dans la nature et ce sont eux qui ont le plus de classe.
le marché était empli de bourgeons à peine éclos (pruniers à cette date en ce lieu). je n'ai pas profité des geisha pour touristes cette année, car j'avais vu les femmes blanches l'an dernier, bu leur thé et mangé leur bon gâteau. cette année mon appareil photographique s'est un peu concentré sur les preneurs de photos - avec des appareils réels ou des téléphones portables à bout de bras. les fleurs étaient moins belles que l'an dernier au même moment, comme si l'hiver avait décidé de durer encore quelques jours, pour notre plus grand plaisir bien sûr.
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