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samedi, mars 18, 2006

car toujours il s'agit de pluie... 

c'est bien ca le probleme. sans la pluie, tout irait bien. on se sentirait leger malgre le froid piquant, on regarderait les oiseaux sans se proteger sous un de ces parapluies transparents si etonnant pour les nouveau venus. mais voila. c'est la soupe qui attend les braves et qui remonte le long du pantalon.
cependant, je suis allee filmer bridget. car bridget, ma copine, non contente de participer aux soirees de beuveries de guiness de la saint patrick, danse le samedi apres-midi dans la salle de spectacle de la fac, celle qui s'orne d'une immense etoile jaune et se rend inaccessible au fond du terrain vague des anciens clubs de la fac, celui dont j'ai raconte une fois qu'ils avaient brule (criminellement ou accidentellement) quand les etudiants refusaient de ceder les lieux a l'administration universitaire. quand aucun festival n'est organise, c'est un depotoir aux allures lunaires qui accueillent les groupes de musique en repetition (puisqu'ici c'est dehors qu'on repete, son petit ampli raccorde a un aussi petit generateur a essence dont le nom soudainement m'echappe. bord de riviere ou abord de fac sont les espaces ideaux d'une expression musicale au public heterogene et bien difficile a acquerir). en ces temps de pluie, le terrain vague est un espace dangereux dont les grandes flaques inquietantes ne laisse pas soupconner leur profondeur. bridget danse sur des images qui nous avons monte la veille, des fleurs de prunier sous la pluie, le son battant sur le parapluie organisant l'ambiance, et la boite a musique de son anniversaire ajoutant une thematique plus tournante. elle est dans un pot a bonzai, petit ume bonzai qui veut devenir grand tandis que les immenses fleurs projetees sur l'ecran la regarde. on s'amuse bien quand on fait de l'art. elle danse toujours de facon impressionnante et tres minimaliste et c'est surprenant de voir combien des image assez banales sur petit ecran peuvent devenir impresionnantes et communiquer de facon adequate avec un corps des qu'elles s'agrandissent.
finalement, je suis rentree a temps pour le match de asashoryu qui a tartine son opposant d'un kotenage. pourtant, celui-la ne semblait pas facile a impressionner. la tele permet vraiment de sentir les nuances de la relation des deux lutteurs, quand ils sont un peu expressifs, et combien cela rend ce jeu interessant. beaucoup de gens penseront que je raconte n'importe quoi.

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