lundi, mars 20, 2006
enfants
sur le bord du quai a fushimi inari (keihan), trois enfants sont seuls. les deux grands, visiblement soeur et frere du petit, entourent la poussette. ils sont legerement agressifs, comme des enfants qui jouent mechamment a laver fortement la figure d'un plus petit, ils s'accrochent a la poussette en lui parlant comme a une poupee qu'on fache, le petit hurle. le quai est presque vide et les quelques adultes sont plonges nerveusement dans leur manga. a un moment, la poussette bascule et le petit tombe, il se releve, car il est assez grand pour marcher. je me precipite pour le reconforter, mais je ne sais rien dire. un adulte qui a failli s'arreter me voit m'approcher et prend peur, il s'eloigne et disparait en une seconde. les enfants m'ignorent d'autant plus que je ne sais pas quoi dire. je regarde les types autour, et ils sont toujours absents. il n'y a pas de responsable de quai. soudain les enfants commencent a courir. nous sommes sur un quai de gare, et en plus le train arrive. je les suis un peu, mais le plus petit se dirige vers les toilettes, ou je suppose qu'un adulte responsable se trouve. je prefere penser ca, je finis par prendre le train. il parait que j'etais un peu fermee a l'aikido. je me suis rarement sentie aussi merdeuse de ne rien faire, et impuissante face a une situation ou tout me depasse. la transparence totale, dans une situation completement surrealiste.
fushimi-inari. ce temple me fait toujours aussi peur, et maintenant la gare aussi est decoree d'une ambiance de stress mou, brouillard anxiogene et malsain.
la grande soeur avait moins de cinq ans.
fushimi-inari. ce temple me fait toujours aussi peur, et maintenant la gare aussi est decoree d'une ambiance de stress mou, brouillard anxiogene et malsain.
la grande soeur avait moins de cinq ans.
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