mercredi, mars 08, 2006
histoires de famille
lecture : ayako de osamu tezuka. osamu tezuka, c'est le herge japonais (pour me complaire dans un style journalistique). c'est lui qui a ecrit la vie de bouddha, astro boy, black jack. en general on peut apprecier la liberte de son expression, la simplicite de son trait. je suppose qu'il a ete tres important pour la suite des mangaka, puisqu'il possede quelques caracteristiques qu'on retrouve dans tous les manga par la suite - rupture de rythme d'image entre des gros plans ou seul le visage apparait, sans fond, des scenes larges tres global et aux details tres fournis, des mouvements rapides tres exageres grace a des traits amplificateurs qui sont souvent associes a une grande simplification du personnage qui devient une silhouette. on note aussi une grande variete d'angles de vue pour observer les personnages : depuis les arbres, seulement les jambes et l'ombre pendant un dialogue, un oeil seulement. pour opposer a herge (par exemple) il est assez rare chez herge qu'on voit quelqu'un a travers les feuilles d'un arbre sans penser qu'un autre personnage l'observe depuis ce point - ici la convention est tres differente. j'en oublie certainement, mais nombres de ces elements se retrouvent tres souvent dans le manga, meme chez des gens qui ont un style tres original (je pense par exemple a celui que je lis en ce moment - naoki urasawa et ses 20th century boy ou monster).
l'histoire chez osamu tezuka est assez dure en general - entre la vie de bouddha qui n'est pas gaie ou les aventures de black jack le chirurgien borgne et mercenaire qui doit sans cesse sauver des individus dans des situations incroyablement gore - coudre des morceaux de corps ensemble tels les mains d'un grand maitre de sushi qui continuent a bien couper le poisson sur quelqu'un d'autre dans le maitre est mort, detacher des monstres incrustes dans une personne qui, tel un demon, la fait mal agir (on retrouve un peu cette idee chez sfar dans une histoire du professeur bell), sauver la ville d'un ordinateur fou qu'il faut soigner - on n'est jamais dans un univers rassurant.
ayako est l'histoire d'une jeune femme dans une famille incestueuse et criminelle a la fin de la guerre. je ne vais pas raconter puisque je recommande la lecture. j'aime bien ce genre de rencontre qui rappelle que le japon n'est pas qu'un pays tres civilise et poli, mais aussi plein de gens bourres d'ambition et depourvus de morale, ce qui rassure sur son propre pays ou c'est largement plus visible mais finalement peut-etre pas plus generalise. comme information culturelle-historique, j'aime beaucoup la description du conseil de famille traditionnel qui fait que tout le monde se couvre et se protege face a la justice.
l'histoire chez osamu tezuka est assez dure en general - entre la vie de bouddha qui n'est pas gaie ou les aventures de black jack le chirurgien borgne et mercenaire qui doit sans cesse sauver des individus dans des situations incroyablement gore - coudre des morceaux de corps ensemble tels les mains d'un grand maitre de sushi qui continuent a bien couper le poisson sur quelqu'un d'autre dans le maitre est mort, detacher des monstres incrustes dans une personne qui, tel un demon, la fait mal agir (on retrouve un peu cette idee chez sfar dans une histoire du professeur bell), sauver la ville d'un ordinateur fou qu'il faut soigner - on n'est jamais dans un univers rassurant.
ayako est l'histoire d'une jeune femme dans une famille incestueuse et criminelle a la fin de la guerre. je ne vais pas raconter puisque je recommande la lecture. j'aime bien ce genre de rencontre qui rappelle que le japon n'est pas qu'un pays tres civilise et poli, mais aussi plein de gens bourres d'ambition et depourvus de morale, ce qui rassure sur son propre pays ou c'est largement plus visible mais finalement peut-etre pas plus generalise. comme information culturelle-historique, j'aime beaucoup la description du conseil de famille traditionnel qui fait que tout le monde se couvre et se protege face a la justice.
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