mardi, mars 07, 2006
laque
la laque japonaise (urushi) dont on m'a dit qu'il y a un type a kyoto et un type dans le nord, a l'air d'etre un peu complexe a utiliser, que ce soit pour diluer la resine qui est toxique, appliquer, secher, reappliquer (puisque plusieurs couches sont necessaires), poncer.
http://www.dotapea.com/laquejaponaise.htm
http://www.escale-japon.com/articles/laque/laque.php
http://www.meublepeint.com/laque.htm
une fois finie, la laque peut etre vieillie artificiellement par frottement, faisant disparaitre les couches superieures pour faire des contrastes de couleurs. meme les objets les plus simples sont tres beaux.
c'est tres etrange de constater combien les gouts changent en restant ici, que ce soit pour la nourriture ou les objets (comme je disais sur le tanuki). je me mets a avoir serieusement des gouts de luxe et les amis qui vivent ici depuis x annees sont bien sur encore plus difficiles. meme si on vit certainement la meme chose des qu'on demenage dans une ville differente ou les habitudes sont etonnantes au debut et les points attrayants semblent tout d'abord peu amusant, ici le decalage est bien sur de l'ordre de l'immense. en observant la profondeur sans cesse plus aspirante de la culture locale, j'ai l'impression que ce qui fait la "puissance" d'une culture (si tant est qu'on puisse ainsi la qualifier), ce n'est pas tant la diversite des objets, rituels et savoir-faire, mais plutot la reaffirmation perpetuelle de cette puissance culturelle par le discours historique et esthetique. c'est un peu frustrant de sentir ainsi combien la possession de la langue ecrite et du temps pour formaliser les codes est un avantage (de classe) qui fait exister plus fortement des pays, des langues ou des arts. des fois ca m'embete de me laisser autant impressionner par cet heritage de riches pretres, aristocrates ou bourgeois, qui ont laisse mourir toutes les connaissances transmises a l'oral et ne valorisent que la beaute de leurs propres activites.
par exemple : http://kyoto.japon.free.fr/K_Arts.html
donc je filme les types qui reconstruisent le toit en face de chez moi (je laisse la camera travailler quand moi-meme je travaille). il parait que c'est du cinema experimental.
http://www.dotapea.com/laquejaponaise.htm
http://www.escale-japon.com/articles/laque/laque.php
http://www.meublepeint.com/laque.htm
une fois finie, la laque peut etre vieillie artificiellement par frottement, faisant disparaitre les couches superieures pour faire des contrastes de couleurs. meme les objets les plus simples sont tres beaux.
c'est tres etrange de constater combien les gouts changent en restant ici, que ce soit pour la nourriture ou les objets (comme je disais sur le tanuki). je me mets a avoir serieusement des gouts de luxe et les amis qui vivent ici depuis x annees sont bien sur encore plus difficiles. meme si on vit certainement la meme chose des qu'on demenage dans une ville differente ou les habitudes sont etonnantes au debut et les points attrayants semblent tout d'abord peu amusant, ici le decalage est bien sur de l'ordre de l'immense. en observant la profondeur sans cesse plus aspirante de la culture locale, j'ai l'impression que ce qui fait la "puissance" d'une culture (si tant est qu'on puisse ainsi la qualifier), ce n'est pas tant la diversite des objets, rituels et savoir-faire, mais plutot la reaffirmation perpetuelle de cette puissance culturelle par le discours historique et esthetique. c'est un peu frustrant de sentir ainsi combien la possession de la langue ecrite et du temps pour formaliser les codes est un avantage (de classe) qui fait exister plus fortement des pays, des langues ou des arts. des fois ca m'embete de me laisser autant impressionner par cet heritage de riches pretres, aristocrates ou bourgeois, qui ont laisse mourir toutes les connaissances transmises a l'oral et ne valorisent que la beaute de leurs propres activites.
par exemple : http://kyoto.japon.free.fr/K_Arts.html
donc je filme les types qui reconstruisent le toit en face de chez moi (je laisse la camera travailler quand moi-meme je travaille). il parait que c'est du cinema experimental.
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