vendredi, mars 24, 2006
le ridicule ne tue pas
bizarrement, dans le pays de la timidité et de la peur du ridicule, j'ai perdu cette peur qui pourtant hantait mes jours et mes nuits. ce matin je pratique au hombu dojo et quand nous chantons en coeur sur l'exercice du rameur, je crie un "ho" de trop, qui dépasse nécessairement dans le silence soudain des 60 personnes présentes. pratiquant avec geute, à deux doigts de l'évanouissement face à la fluidité et la précision du jeune homme qui est le seul gaijin prit comme uke par le doshu, je piétine la tête d'un type à terre. finalement, en sortant, je saisis devant le doshu ma chaussure par la semelle. enfin le soir, il vient me corriger car je saisis les poignets et pas les coudes. comme je suis venue à tokyo pour travailler la perception et l'endurance, il est un peu normal dans ma logique que ce soit là où je me plante. mais il y a peu de temps toutes ces anecdotes m'auraient catastrophées. maintenant je suis juste contente pour ceux qui ne font pas toutes ces conneries. tokyo est une ville un peu plus grande que ce a quoi je suis habituee, aux restaurants parfois hors de prix et d'autres a l'agréable ambiance populaire et peu cher. avec un architecte plasticien un peu fou, nous nous promenons et trouvons enfin la jetee; bar du nom du film de chris marker aue je cherchais depuis ma lointaine visite a tokyo dans ma jeunesse. le bar est plutot cher sans qu'aucun prix ne soit affiché ; la célébrité permet tous les excès.
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