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mercredi, mai 10, 2006

ah, une belle femme comme vous, ... 

- on la fait pas attendre,
- on lui tient la porte,
- on lui trouve tout ce qu'elle veut,
- on est obligé d'être gentil - tenez, voici une pomme,
- on croit rêver quand elle sourit,
- on aimerait bien la caresser le soir,
- (alternative) on l'échangerait volontiers contre sa femme,
- on ne peut pas lui dire non,
- ressemble à une actrice.

ici, il est commun de faire des compliments à deux balles à tout ce qui n'a pas de viril attribut. certaines s'en lassent.

mon bureau de poste ayant été attaqué il y a quelques jours j'attends la réouverture au public en allant dans un autre. l'ambiance est à la mauvaise foi pour doubler sans discretion dans la queue. très agressif. une population bigarée, assez peu blanche, qui passe de longs moments au guichet où l'on soupçonne l'importance de la western union dont les publicités ornent les murs. les guichetiers ont l'air à bout. je n'ose pas la blague "ah oui c'est pénible ici, mais vous plaigniez pas vous vous faites pas braquer". ça semble inapproprié.

je préfère les calissons d'aix sans chocolat. le saviez-vous : le calisson d'aix est fait à base de melon.
après la pizza arménienne, je redécouvre l'exquise crèpe aux légumes des boulangers du centre, qui serait plus délicieuse achetée sur les puces mais plus lointaine aussi.

une explication pour un peuple de lecteurs avides de comprendre les états d'âmes, si âme il y a, de juliette bleue. la raison d'une diminution de post : diminution d'accès. en fin de transit, je n'ai pas de ligne à la maison, je rentre en france où le labo n'est pas ouvert chaque jour selon mes désirs les plus fous, le mois de mai et ses fêtes catholiques et patriotiques bloque la porte d'entrée.
et puis, le plus important reste que ce blog a existé avant tout pour le japon. malgré toute la naïveté qui me caractérise, je ne peux pas jouer la découvreuse de marseille lors d'un retour qui suit une fuite pour haine tragique des lieux. même si le merveilleux agit de nouveau, et si les cafards et les rats sont tout à fait substituables pour créer un univers urbain angoissant mais à taille humaine, je ne pense pas être capable d'observations intéressantes ici. alors je continue à bouger les doigts mais le texte s'est fini sans mot "fin", je ne me sens plus liée par un contrat moral de quotidienneté. voilà pour vous, pauvres accros qui allez devoir vous reconvertir, les jours où je disparais, vers le jt de 20 heures sur la 1, source d'information prestigieuse s'il en est et trompeur d'ennui.

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